L'Alliance agraire demande une réduction du nombre d'animaux

19 organisations du secteur agricole et alimentaire, dont Vision Landwirtschaft, demandent, dans le cadre de la politique agricole 2022+, une réduction du nombre d'animaux et une réduction des immenses importations d'aliments pour animaux en Suisse à un niveau compatible avec l'environnement.
Les écosystèmes sensibles tels que les marais et les forêts sont aujourd'hui pollués par des charges d'ammoniac provenant de l'élevage, qui sont jusqu'à 19 fois supérieures à celles d'un état conforme à la loi, comme le montrent des études récentes.
Pour Vision Landwirtschaft, la priorité n'est toutefois pas de réduire le nombre d'animaux, mais de respecter le droit environnemental et les accords internationaux. Pour ce faire, les émissions d'ammoniac provenant de l'agriculture doivent être réduites de moitié. Vision Landwirtschaft demande que cet objectif soit atteint d'ici 2035. Selon des modélisations, environ la moitié de la réduction nécessaire peut être atteinte par des mesures techniques. L'autre moitié ne devrait pas pouvoir être réalisée sans une réduction du cheptel et, par conséquent, des importations excessives de fourrage.
Depuis 20 ans, la politique agricole suisse n'a fait aucun progrès en matière d'émissions d'ammoniac, malgré des promesses sans cesse repoussées et des valeurs limites légales clairement définies. Aujourd'hui, la Suisse fait figure de lanterne rouge en comparaison européenne, tant en ce qui concerne le niveau des émissions que les réductions obtenues.
Vers l'article duTages-Anzeiger
L'ammoniac cause des dommages à la biodiversité