Pour une agriculture sans pesticides
Ces dernières années, Vision Landwirtschaft s'est intéressé de près à l'utilisation des pesticides dans l'agriculture. Il en est résulté le plan de réduction des pesticides en Suisse et d'autres études. Elles montrent que l'utilisation de pesticides peut être fortement réduite en Suisse et qu'à long terme, une agriculture sans pesticides est possible et nécessaire. Le fait de renoncer dans une large mesure aux pesticides peut permettre à l'agriculture suisse de bénéficier à l'avenir d'avantages importants sur le marché.
La Suisse fait partie des pays où l'utilisation de pesticides est particulièrement élevée. Une grande partie de cette utilisation de poisons n'est pas nécessaire. D'ici 2020, elle pourrait être réduite de plus de 50% grâce à des mesures faciles à mettre en œuvre. C'est ce que montre le plan de réduction des pesticides en Suisse, publié par Vision Landwirtschaft en mai 2016.
Mais à plus long terme, un changement de paradigme s'impose. Une production alimentaire qui dépend de l'utilisation permanente de poisons n'a pas d'avenir. Une agriculture sans poison n'est pas une utopie, elle est réalisable. C'est ce que montrent des études menées notamment par Vision Landwirtschaft, mais aussi et surtout de nombreuses exploitations agricoles qui se passent depuis longtemps de pesticides. Vision Landwirtschaft a réussi à rallier à sa vision d'un avenir sans pesticides pour l'agriculture suisse près de 30 organisations issues des domaines de l'agriculture, de l'environnement, de la santé, de la technique et de la consommation. Il ne reste plus qu'à obtenir le soutien actif des politiques et de l'administration fédérale.
L'avenir de l'agriculture suisse réside dans une production de qualité qui se démarque de l'étranger - et pas seulement sur le papier, mais avec des preuves tangibles. Une production sans pesticides est une caractéristique unique qui apporte une énorme plus-value à l'homme et à l'environnement, qui peut être communiquée de manière excellente et que de nombreux consommateurs souhaitent. Peu d'autres pays disposent d'aussi bonnes conditions et d'autant de moyens publics que la Suisse pour mettre en place une telle agriculture. Il n'y a donc aucune raison d'attendre encore plus longtemps pour une mise en œuvre engagée.
Actualités et articles sur le sujet
Der Nationalrat will, dass die Landwirtschaft keine Daten melden muss

Der Verkauf und die Anwendung von Pflanzenschutzmittel und die Verwendung von Düngemitteln muss gemeldet werden. Das war ein Punkt der Parlamentarische Initiative 19.475, vom Parlament 2021 als indirekter zur Trinkwasser- und zur Pestizidfrei-Initiative angenommen wurde. Das Bundesamt für Landwirtschaft ist daran, dafür eine Webanwendung zu entwickeln. Doch der Schweizer Bauernverband stellt sich quer und der Nationalrat hat in der Herbstsession eine Motion angenommen, welche die Landwirtschaft von der Mitteilungspflicht ausnehmen will. Das würde jedoch auch den Bäuerinnen und Bauern schaden.
Une nouvelle étude montre que les pesticides sont encore plus nocifs pour les insectes qu'on ne le pensait jusqu'à présent

La radio SRF présente dans un reportage les résultats d'une nouvelle étude du Laboratoire européen de biologie moléculaire EMBL, qui a examiné les effets de plus de 1000 produits chimiques différents utilisés de manière routinière dans l'agriculture contre certains organismes. Les multiples effets secondaires létaux et sublétaux des pesticides sur les organismes non ciblés sont considérables et réduisent la résistance et la productivité des systèmes de culture agricole. La diminution de la biodiversité/biomasse d'insectes affecte des services écosystémiques vitaux pour l'agriculture.
Pour une agriculture durable et viable, capable de produire des aliments sains dans un environnement intact pour les générations futures, nous avons besoin de beaucoup plus d'agriculture biologique, de plus de recherche sur les alternatives à la protection chimique des plantes et d'une surveillance complète des pesticides - comme le Digiflux - pour protéger l'environnement (biodiversité, sol, eau et air) et la santé humaine, afin d'éviter des dommages collatéraux coûteux - et ce, selon un principe de précaution cohérent.
vers l'article SRF - Echo der Zeit
vers l'article SRF - Wissenschaftsmagazin
Une nouvelle étude d'Agroscope sur les produits phytosanitaires le montre : Renoncer aux produits phytosanitaires est économiquement intéressant

Des chercheurs d'Agroscope ont étudié la culture biologique, les programmes de paiements directs "Renoncer aux herbicides" et "Renoncer aux produits phytosanitaires", ainsi qu'une combinaison de ces programmes pour le blé d'hiver, les betteraves sucrières et les pommes de terre. L'analyse a porté d'une part sur la rentabilité des méthodes de culture et d'autre part sur le temps de travail nécessaire pour le travail dans les champs et la gestion de l'exploitation. Dans les calculs de cette étude, la culture biologique a obtenu pour les trois cultures une rentabilité supérieure à celle de la culture PER avec utilisation de produits phytosanitaires.
Nouvelle pollution par les pesticides dans l'eau potable

Il y a six mois, l'UE a interdit le pesticide S-métolachlore, mais la Suisse n'a toujours pas suivi. L'émission "Kassensturz" de la SRF le montre : L'eau potable de près de 100 000 foyers est polluée et devrait être traitée. Les contribuables risquent de devoir débourser des millions. Des dépenses inutiles, selon les critiques, car la Confédération aurait dû réagir plus tôt et de manière plus stricte.
Tatsächliche Fortschritte beim Einsatz von Pestiziden in der Landwirtschaft?

Das Bundesamt für Landwirtschaft hat kommuniziert, dass die Massnahmen für die Reduktion von Pestiziden erfolgreich seien, dies nach dem ersten Jahr der Anpassung der Produktionssystembeiträge. So haben Landwirtschaftsbetriebe 19 Prozent (53'000 ha) der Gesamtfläche an Ackerland, Rebflächen und Obstanlagen ohne den Einsatz von Herbiziden bewirtschaftet. Zudem verzichteten die Betriebe auf rund einem Viertel der gesamten Ackerfläche (102’000 ha) auf Fungizide und Insektizide (+10'000 ha gegenüber 2022).
Als Reaktion auf die Trinkwasser- und die Pestizidinitiative hat das Parlament 2022 die parlamentarische Initiative «Das Risiko beim Einsatz von Pestiziden reduzieren» verabschiedet. Damit hatte das Parlament den Bundesrat beauftragt, die Risiken bei der Anwendung von Pestiziden bis 2027 um 50 Prozent zu reduzieren und die Nährstoffverluste angemessen zu senken.
Keine Angst vor Transparenz - digiFLUX stärkt die Landwirtschaft

Das Parlament hat 2021 eine Mitteilungspflicht für Verkauf und Weitergabe, also den Handel, mit Pflanzenschutzmitteln und Nährstoffen (speziell Kraftfutter und Dünger) beschlossen. Gleichzeitig wurde eine Mitteilungspflicht für Anwender:innen, die professionell Pflanzenschutzmittel einsetzen, beschlossen. Das betrifft die Landwirtschaft, Lohnunternehmungen sowie Betreibende von Infrastruktur und Grünanlagen aus Wirtschaft und öffentlicher Hand. Für die Erfassung aller von der Mitteilungspflicht geforderten Angaben hat das Bundesamt für Landwirtschaft BLW in enger Absprache mit den künftigen Nutzerinnen und Nutzern die digitale Webanwendung digiFLUX entwickelt. Eine mehrjährige Übergangsfrist mit vereinfachter Mitteilungspflicht soll die Einführung der digitalen Aufzeichnungen erleichtern. Vor Kurzem hat nun das BLW Verschiebungen im Zeitplan kommuniziert (https://digiflux.info/de/#aktuelles).
Protection de la santé des agriculteurs et des agricultrices

Les échanges avec les agriculteurs qui utilisent des pesticides soulèvent régulièrement la question de l'impact sur la santé des utilisateurs.
Projet (graphique) Révision totale de l'ordonnance sur les produits phytosanitaires (OPPh) engagée

L'ordonnance sur les produits phytosanitaires (OPPh) fait l'objet d'une révision totale. Les substances actives des produits phytosanitaires seront désormais considérées comme approuvées si elles le sont dans l'UE. En outre, l'accumulation de procédures en suspens doit être résorbée. On fait ainsi d'une pierre deux coups et la Confédération économise en outre des "ressources en personnel". Mais si l'on se penche de plus près sur la révision totale, on constate rapidement qu'une catastrophe menace l'homme et la nature.
Cocktail de pesticides dans les biotopes d'importance nationale

Seule une petite partie des pesticides épandus reste là où elle devrait. Une partie des poisons s'évapore et est transportée par l'air loin dans l'environnement - même dans les biotopes d'importance nationale, comme le montrent les mesures d'une nouvelle étude. Dans la moitié des biotopes étudiés, les valeurs limites de pesticides ont été dépassées jusqu'à 25 fois. On trouvait alors dans le cocktail de pesticides jusqu'à 29 substances actives toxiques ou leurs produits de dégradation incontrôlables et dangereux en même temps.
Les dépassements des valeurs limites d'insecticides particulièrement toxiques étaient les plus fréquents, avec en tête la cyperméthrine, un produit hautement toxique utilisé contre les insectes dans les cultures de pommes de terre, de betteraves, de colza, de légumes ou de fruits. La plupart des biotopes fortement pollués sont d'importantes zones de reproduction pour les amphibiens, dont 70% sont menacés ou en voie d'extinction en Suisse.
vers le communiqué de presse du Centre Ecotox, Eawag, Dübendorf, 23.11.23
Success story des magasins à la ferme dans les villes

Le magazine d'actualité "10 vor 10" évoque la success story des magasins à la ferme dans les villes. Vision Landwirtschaft a posé une pierre angulaire importante pour cette histoire à succès dans le cadre du projet pratique "Agriculture suisse sans pesticides".
Début 2021, des agriculteurs convaincus et engagés ont fondé la société NatuRegio AG avec le soutien de Vision Landwirtschaft. Celle-ci a pour objectif de regrouper et de commercialiser des producteurs respectueux des ressources et des denrées alimentaires durables produites localement sous le nouveau canal de distribution "Holabox". Vision Landwirtschaft a également fait le portrait de l'exploitation pionnière de la famille Stucki, mentionnée dans le rapport, dans une newsletter publiée en mai 2020.
Pesticides nocifs dans l'environnement : lacunes juridiques, lacunes dans l'application, possibilités d'amélioration

Avec le plan d'action sur les produits phytosanitaires, l'adoption de l'initiative parlementaire 19.475 "Réduire les risques liés à l'utilisation des pesticides" et d'autres activités en cours, des mesures importantes ont été prises pour clarifier le "rapport entre protection de l'environnement et agriculture" en réponse aux initiatives agricoles. Il reste cependant un grand besoin de clarification et d'action dans la mise en œuvre afin de réduire les effets secondaires indésirables de l'utilisation des pesticides. D'autres mesures sont nécessaires pour améliorer le système d'autorisation, augmenter les mesures à la source et modifier le comportement des consommateurs.
L'article du Dr Hans Maurer, chimiste & avocat, Zurich, traite du thème des dommages causés à la nature et à la biodiversité par les produits phytosanitaires et montre où il est possible d'apporter des améliorations.
Rapport conceptuel Plate-forme Pesticides

En Suisse, il n'existe pas encore d'organisation multidisciplinaire et indépendante qui traite de manière critique le thème des pesticides et qui mette à la disposition du grand public et des milieux intéressés des informations et des services pertinents sur les pesticides et les stratégies alternatives de protection des plantes. Il s'agit de combler cette lacune. Le concept élaboré par Vision Landwirtschaft soumet à la discussion une proposition de plateforme indépendante sur les pesticides.
L'établissement d'une plateforme sur les pesticides peut alimenter les processus de décision politique et les débats publics et accélérer la transition vers une utilisation des terres basée sur des principes agroécologiques. Cependant, la création de la plateforme proposée ici nécessite un engagement financier de la part de toutes les institutions partenaires et des parties prenantes intéressées par la résolution des défis complexes liés aux pesticides et aux stratégies alternatives de protection des cultures.
L'objectif de la plate-forme est d'établir un centre de coordination entre la science, les ONG, la pratique agricole ainsi que les autorités et la politique. Celle-ci doit rechercher des faits sur les multiples aspects des pesticides, élaborer des informations spécialisées en collaboration avec les institutions existantes et rendre les connaissances correspondantes accessibles au public. La plate-forme constitue un centre de renseignements et d'informations indépendant et offre aux acteurs intéressés des prestations de services sur des thèmes pertinents. Dans ce rapport conceptuel, nous présentons des champs thématiques importants pour lesquels nous estimons qu'il est nécessaire d'agir.
Vols d'épandage par hélicoptère en Valais : il faut enfin trouver des alternatives.

Déjà interdit dans de nombreux endroits en Europe, toujours autorisé en Valais : chaque année, des milliers de litres de pesticides chimiques sont pulvérisés sur les vignes à l'aide d'hélicoptères. Le problème est que seule une petite partie de ces produits phytosanitaires toxiques atteint la vigne, la plus grande partie est emportée par le vent et se retrouve sur les haies, les arbres, le sol, les maisons et dans les cours d'eau. Les experts en agriculture biologique mettent en garde depuis des années contre les effets nocifs sur les hommes, les animaux et l'environnement. Dans le reportage de Delinat, Michael Eyer (biologiste chez Vision Landwirtschaft), Eva Wyss (experte en agriculture chez WWF Suisse), Alexandra Gavilano (scientifique environnementale chez Greenpeace Suisse) et le viticulteur biodynamique Reto Müller expliquent les problèmes que posent les pulvérisations par hélicoptère et comment la viticulture pourrait devenir plus écologique en Suisse.
La Commission européenne interdit l'utilisation d'insecticides à base de sulfoxaflor en plein air

La Commission européenne va interdire l'utilisation de la substance active insecticide sulfoxaflor en plein champ. Cette décision s'appuie sur plusieurs études scientifiques publiées récemment, qui ont mis en évidence divers effets négatifs des insecticides à base de sulfoxaflor sur les bourdons et les abeilles.
"Les pesticides chimiques nocifs seront soit interdits, soit leur utilisation sera limitée", a déclaré la commissaire européenne à la santé, le Dr Stella Kyriakides. Les conclusions scientifiques de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont montré que l'utilisation du sulfoxaflor à l'extérieur pouvait être nocive pour les bourdons et les abeilles solitaires.
Le sulfoxaflor est une substance active qui, à l'instar du groupe de substances actives des néonicotinoïdes interdit pour l'utilisation en plein air, bloque certains récepteurs (récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine ; nAChR) des cellules nerveuses des insectes et perturbe ainsi la transmission des stimuli nerveux.
Michael Eyer, apiculteur, salue cette décision de l'UE et a rédigé une prise de position sur l'effet néfaste du Sulfoxaflor sur les pollinisateurs. En Suisse, la substance active sulfoxaflor est toujours autorisée selon l'annexe 1 de l'OPPM, mais aucun produit à base de sulfoxaflor n'a été autorisé jusqu'à présent.
SRF : Pesticides : un danger pour la santé - "Les autorités contrôlent-elles avec trop de laxisme ?"

Dans une excellente émission, "SRF Dok" met en évidence les problèmes de santé liés à l'utilisation des pesticides. Les paysannes et les paysans sont particulièrement exposés aux pesticides, mais la Confédération n'est pas pressée de protéger la population contre les pesticides nocifs pour la santé. Aujourd'hui encore, les dossiers d'homologation contenant les informations nécessaires sont gardés par les autorités fédérales comme un secret d'État. Jusqu'à quand ?
Nouvel atlas des pesticides en Suisse

Nous faisons tous partie d'une vaste expérience, car les pesticides sont désormais présents partout - dans l'air, dans l'eau, dans la nature, dans notre nourriture et même dans l'urine - on peut trouver partout des traces de pesticides issus de l'agriculture. Les pesticides menacent la biodiversité et les effets de ces substances sur notre organisme sont encore largement inexplorés. Il est toutefois peu probable que ces poisons nous fassent du bien. Chez les insectes et les oiseaux, l'expérience a cessé depuis longtemps. Les pesticides issus de l'agriculture mettent en effet la nature à rude épreuve, à tel point que l'écosystème perd son équilibre. L'Atlas suisse des pesticides, publié conjointement par la Fondation Heinrich Böll et Public Eye, présente les faits et les tendances, et des experts expliquent le commerce des pesticides, qui se chiffre en milliards, ainsi que ses conséquences et ses implications.
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Rapport final du projet "Agriculture suisse sans pesticides" 2017 - 2021

Le projet "Agriculture suisse sans pesticides", qui a pour objectif de renoncer totalement aux pesticides en Suisse, est né du "Plan de réduction des pesticides en Suisse" publié par Vision Landwirtschaft en mai 2016. À l'époque, Vision Landwirtschaft était encore largement seul à poursuivre cet objectif. Même au sein de nombreuses organisations partenaires, l'abandon des pesticides était davantage considéré comme une utopie que comme une vision réalisable. L'opinion selon laquelle les pesticides sont nécessaires en tant que compromis finalement indispensable d'une production alimentaire moderne était profondément ancrée jusque dans les milieux environnementaux. Ils se sont donc contentés de concentrer leurs efforts sur l'optimisation et la réduction de l'utilisation des pesticides.
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Statistique fédérale des pesticides 2020 - il vaut la peine d'y regarder de plus près

L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) a publié la statistique des ventes de produits phytosanitaires (PPP) pour la période de 2008 à 2020. La quantité totale vendue continue de baisser depuis 2013, ce qui est à première vue réjouissant et montre que la bonne évolution se poursuit.
Malgré cette évolution positive, les quantités vendues de substances actives particulièrement dangereuses restent identiques depuis des années. Et pourtant, c'est précisément dans ce domaine que l'OFAG veut provoquer un recul avec le Plan d'action national Produits phytosanitaires.
Le mélange de pesticides peut avoir un effet fatal

Si l'on considère les pesticides individuellement, leur effet sur les abeilles est sous-estimé. Une nouvelle étude montre que le danger réside dans le mélange. Dans le cadre d'un reportage, la radio SRF cherche des réponses à la procédure d'autorisation des pesticides. L'émission montre en outre ce que Vision Landwirtschaft ne cesse de répéter : de nombreuses autres bombes à retardement de pesticides vont encore nous tomber dessus. Car personne ne sait quels effets fatals peuvent résulter des pesticides pulvérisés dans l'environnement. Pour Vision Landwirtschaft, il est clair depuis les recherches sur le plan de réduction des pesticides en Suisse que les autorités sont loin de maîtriser, même de loin, l'utilisation des pesticides et leurs effets. C'est pourquoi il faut poser des jalons en vue de l'abandon des pesticides.
Nouvelle étude : les lieux publics sont contaminés par les pesticides toute l'année

Une étude a permis de détecter 32 pesticides différents sur 19 terrains de jeux pour enfants, quatre cours d'école et une place de marché. Sur 23 de ces 24 surfaces, des pesticides ont été trouvés tout au long de l'année. L'étude prouve une fois de plus que les pesticides ne se retrouvent malheureusement pas uniquement sur les surfaces prévues, mais aussi dans les jardins privés, les forêts ou les zones résidentielles.
Les chercheurs ont certes trouvé les pesticides en petites quantités, mais 76% d'entre eux perturberaient l'équilibre hormonal des humains et des animaux, même à de faibles concentrations. Ils pourraient entraîner le cancer, l'infertilité, des troubles du comportement et du développement ainsi que des maladies métaboliques comme le diabète.
Les chercheurs proposent les mesures suivantes :
- une meilleure technique d'épandage
- un respect strict des conditions de vent lors de l'épandage
- le passage à une méthode de culture sans pesticides
Appell der Wasserversorger an Europas Regierungen, die Landwirtschaftspolitik nach dem Vorbild der Trinkwasserinitiative umzugestalten

Mit dem Appell an die EU, deutsche Bundesregierung sowie an Bund und Parlament rufen die Internationale Arbeitsgemeinschaft der Wasserwerke im Rheineinzugsgebiet (IAWR) und die Arbeitsgemeinschaft Wasserwerke Bodensee-Rhein (AWBR) gemeinsam dazu auf, die notwendige Agrarrevolution nicht mehr länger hinauszuzögern.
Bereits heute müssten Pflanzenschutzmittel, Gülle und Dünger extrem kosten- und energieaufwändig aus dem Trinkwasser herausgefiltert werden. Nur eine rasche Agrarwende könne verhindern, dass in Zukunft auch eine Nachrüstung der Wasserwerke nicht mehr ausreichen werde, um die Belastungen zu entfernen, warnen die Wasserversorger.
Mit der Annahme und Umsetzung der Trinkwasserinitiative könne man die negativen Auswirkungen von Dünger, Antibiotika und Pestiziden verringern oder sogar verhindern. Die Wasserversorger sind überzeugt, dass «die ökologische Umlenkung der Landwirtschaftsmilliarden sowohl in der Schweiz wie auch in der EU eine nachhaltige Agrarwende herbeiführen kann.»
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Les herbicides empoisonnent les alpages

En compagnie de deux experts, le "Beobachter" s'est rendu dans les Alpes schwytzoises. Ils ont rencontré des fougères empoisonnées, des tas de pierres, des orties. Trente herbicides différents sont utilisés pour tuer les herbes indésirables. Des décennies de mauvaise gestion en sont responsables. Et des paiements directs plus élevés.
«Schweiz trödelt beim Verbot gefährlicher Pestizide»

Saldo verglich die Zulassungen von 900 Pestiziden in der Schweiz und in der EU. Dabei zeigte sich, dass in der Schweiz mindestens 50 hochgiftige Pestizide zugelassen sind. 12 davon sind in der EU verboten, weil sie für Mensch und Umwelt zu gefährlich sind.
Bedenklich ist darüber hinaus, dass in der Schweiz lange Übergangsfristen gelten. Erlässt die EU ein Verbot für ein Pestizid, prüft die Schweiz das zwar und folgt dem Entscheid der EU meistens. Doch die Schweizer Zulassungsbehörde lässt den Herstellern und Landwirt*innen 1 bis 2 Jahre Übergangsfristen, um die Pestizide aufzubrauchen.
Saldo Artikel "Schweiz trödelt beim Verbot gefährlicher Pestizide"
Eawag : L'effet toxique des pesticides sur les organismes aquatiques "massivement sous-estimé" jusqu'à présent

Les méthodes de mesure utilisées jusqu'à présent sous-estiment "massivement" l'effet toxique des pesticides dans les eaux de surface, comme l'a fait savoir aujourd'hui l'institut de recherche EAWAG. Les dommages causés par les pesticides aux organismes aquatiques sont donc bien plus importants que ce que l'on pensait jusqu'à présent. Et ce, alors que la plupart des petits cours d'eau des régions agricoles intensives de Suisse sont de toute façon régulièrement contaminés par de véritables cocktails de pesticides, bien au-delà de la valeur limite.
De quelles preuves l'Union des paysans et certaines organisations sectorielles agricoles ont-elles encore besoin pour mettre un terme à leur engagement irresponsable en faveur d'une utilisation aussi illimitée que possible des pesticides et pour faire avancer, en collaboration avec les agriculteurs et les organisations progressistes, la voie vers l'abandon des pesticides ?
Vers le résumé de l'étude >> Vers l'étude de l'EAWAG, qui a examiné en complément l'origine des pics de pesticides
Pestizide: Handlungsunfähigkeit im Parlament

Seit bald einem Jahr versuchen Bundesrat und Parlament, der Trinkwasserinitiative (TWI) etwas entgegenzusetzen. Bisher ohne Resultat. Derweil trinken eine Million der Einwohner unseres Landes Trinkwasser, das über dem Grenzwert mit Pestiziden verseucht ist.
Die bürgerliche Mehrheit in der Wirschaftskommission des Nationalrats hat es mit ihrem neuesten Vorschlag sogar geschafft, selbst bestehendes Recht zum Schutz des Trinkwassers weiter zu verwässern. Dies zeigt ein neues Rechtsgutachten (Link unten).
Das Geschäft geht nun ins Plenum des Nationalrates. Am 2. Dezember wird sich dort zeigen, ob das Parlament seine Paralyse überwinden kann und imstande ist, sich dem Lobbying aus Bauernverband und Agroindustrie zu widersetzen.
4aqua, ein Verbund von Wissenschaftern, in welchem auch Vision Landwirtschaft vertreten ist, appelliert an die ParlamentarierInnen, jetzt zu handeln (s. Artikel in der NZZ am Sonntag).
Pestizide in der Schweizer Luft

Nur ein kleiner Teil der ausgebrachten Pestizide bleibt dort, wo sie sollten. Ein Teil der Gifte verdunstet und wird über die Luft weit in die Umgebung hinaus verfrachtet - auch auf Biobetriebe, wie Messungen einer neuen Studie zeigen.
Die Messungen wurden von Greenpeace auf vier Bio-Betrieben in der Schweiz von Mai bis November 2019 durchgeführt. Dabei sind 25 unterschiedliche Pestizide festgestellt worden, die im Biolandbau nichts zu suchen haben.
Pestizide verbreiten sich offensichtlich stärker via Luft als bisher angenommen. Die Abdrift von teils hochbedenklichen chemisch-synthetischen Substanzen ist für Bio-Bauern ein grosses Problem und stellt für LandwirtInnen sowie für AnwohnerInnen ein erhebliches Gesundheitsrisiko dar.
Während beispielsweise in Frankreich Landwirte wiederholt und erfolgreich gegen die Pestizidfirmen klagten, weil ihre Gesundheit gefährdet wird, macht sich in der Schweiz der Bauernverband zum verlängerten Arm der Agroindustrie und setzt sich für einen möglichst uneingeschränkten Einsatz der Pestizide ein.
L'utilisation de pesticides problématiques continue d'augmenter au lieu de diminuer

En 2019, moins d'herbicides ont été vendus. C'est la bonne nouvelle qui ressort de la nouvelle statistique sur les pesticides de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). En revanche, les ventes de pesticides présentant un potentiel de risque particulier n'ont pas diminué. Cela va à l'encontre des objectifs du plan d'action du Conseil fédéral pour la réduction des risques liés aux pesticides. Les quantités d'insecticides utilisées - ils sont particulièrement nocifs pour la biodiversité - ont même nettement augmenté en 2019.
Entre-temps, le Parlement a pratiquement arraché toutes les dents d'une initiative parlementaire visant à réduire efficacement l'utilisation des pesticides au cours des dernières semaines. Cela a été possible grâce à l'engagement du PDC, de l'UDC et du PRD. Les représentants de ces trois partis votent actuellement presque sans interruption et souvent avec des arguments absurdes en faveur des intérêts du lobby agricole. La nouvelle "vague verte" ne s'est pas encore manifestée dans la politique agricole du Parlement. Au lieu de s'attaquer aux problèmes de l'agriculture, le Parlement continue à les repousser dans des discussions sans fin. Une tragédie à laquelle l'acceptation des initiatives sur l'eau potable et sur les pesticides mettra, espérons-le, un terme.
Landwirtschaft ohne Gift - ein Wunschdenken?

Kann man in der Landwirtschaft auf Pestizide verzichten? Radio SRF sucht im Rahmen eines Forum-Beitrages nach Antworten. Die einen sagen, ganz ohne gehe es nicht. Doch, das funktioniere, sagen die anderen. Bereits heute beweisen viele Landwirte, dass der pestizidfreie Anbau von Nahrungsmitteln funktioniert. Standortangepasste und robuste Sorten spielen dabei eine zentrale Rolle. Zudem wird einmal mehr klar, dass der Anbau von Monokulturen nicht zielführend ist. Die Landwirtschaft muss einen klaren Strategiewechsel einschlagen, weg von den Monokulturen, hin zur Kleinräumigkeit & Vielfalt, in welcher sowohl Nahrungsmittelproduktion, wie auch Biodiversität Platz finden.
Bundesrat erlässt strengere Bestimmungen für die Ausfuhr von Pflanzenschutzmitteln

Der Bundesratsbeschluss ist ein positiver Schritt im Kampf gegen hochgefährliche Pestizide. Für Atrazin, Diafenthiuron, Methidathion, Paraquat und Profenofos, welche bereits in der Schweiz verboten sind, heisst dies ab 2021, dass sie nicht mehr ins Ausland verkauft werden dürfen. Des Weiteren wird die Ausfuhr für 100 weitere Pestizide erschwert. Diese dürfen in Zukunft nur noch mit der Bewilligung des Einfuhrlandes aus der Schweiz exportiert werden.
Mit diesem Beschluss nimmt die Schweiz als Produktionsstandort vieler Agrochemie-Konzerne ihre Verantwortung gegenüber Mensch und Umwelt wahr. Die Frage stellt sich bloss, wie viele Länder die Bewilligung für die 100 Pestizide erteilen werden. Bleibt zu hoffen, dass auch ausländische Regierungen das grosse Gefahrenpotenzial von Pestiziden erkennen.
Betteraves sucrières : les pesticides à bout de souffle

La maladie virale qui a touché cette année de nombreux champs de betteraves sucrières en Suisse romande est connue depuis des décennies. Jusqu'à présent, la branche a fait une confiance aveugle à l'agrochimie et a utilisé un pesticide hautement toxique pour la combattre. Malgré les discussions que Vision Agriculture, par exemple, a eues avec les producteurs, ses représentants ne pouvaient pas imaginer que le pesticide pourrait être bientôt interdit et que l'agrochimie ne mettrait pas à temps une nouvelle substance toxique sur le marché, comme cela a toujours été le cas depuis des décennies. C'est précisément ce qui s'est produit. Le cri de détresse pour une autorisation d'urgence se fait maintenant entendre. Ce n'est pas une voie d'avenir.
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Panneaux d'"information" sur les pesticides de l'USP & Cie : croissance sauvage en bordure de champ

Cet été, quelques agriculteurs ont placé des panneaux pré-imprimés sur des chemins très fréquentés. Ils ont ainsi répondu à un appel de l'Union suisse des paysans. Union suisse des paysans (USP). L'objectif de ces panneaux était de faire comprendre à la population qu'une agriculture sans pesticides ne fonctionne pas. L'idée vient de l'agrochimie allemande, l'USP l'a importée en Suisse pour lutter contre l'Initiative pour l'eau potable (IEP). Les "panneaux d'information" ne contiennent pas seulement des informations erronées, mais sont également présumés illégaux. Le comité d'initiative TWI s'attaque maintenant juridiquement à la prolifération des panneaux. L'USP devra sans doute assumer la responsabilité. Elle a demandé aux agriculteurs de participer à cette action illégale.
Pestizide auch in Mineralwasser

Pestizide sind überall. In Böden und in Gewässern oft in besonders hohen Konzentrationen. Aber selbst in Naturschutzgebieten, am Nordpol, in den Tiefen des Meeres lagern sich die Giftstoffe und ihre unzähligen Abbauprodukte ab. Wen wunderts, dass sie nun auch im Mineralwasser gesucht - und gefunden werden, wie die Sonntagszeitung aufgrund einer neuen Studie berichtet.
Wir brauchen keinen Absenkpfad, wie ihn die Politik als halbherzige Antwort auf die Trinkwasserinitiative beschlossen hat, sondern einen Pestizid-Ausstiegspfad. Pestizide gehören nicht in die Natur. Punkt.
Dafür setzt sich Vision Landwirtschaft weiterhin ein. Und zeigt auf, dass eine pestizidfreie Landwirtschaft entgegen aller Untergangsszenarien von Agroindustrie und Bauernverband längst möglich und wirtschaftlich ist.
Unerlaubt giftig – und doch in unserem Essen

Die Schweizer Agrochemie produziert und exportiert zahlreiche Pestizide, die hochgiftig sind und die deshalb in der Schweiz nicht eingesetzt werden dürfen. Über importierte Nahrungsmittel gelangen diese Gifte jedoch trotzdem wieder auf unseren Teller, wie eine neue Studie von Public Eye zeigt. Oft liegen die gemessenen Rückstände weit über den gesetzlich erlaubten Grenzwerten. Allerdings sind umgekehrt auch in der Schweiz zahlreiche hochgiftige Pestizide zugelassen, die im Ausland verboten sind. Da die Schweiz kaum Nahrungsmittel exportiert, richten wir immerhin im Ausland damit keinen Schaden an. Immer mehr Studien beweisen, dass der Pestizidcocktail, den wir tagtäglich über unsere Nahrung und unser Trinkwasser zu uns nehmen, gesundheitlich gravierende Folgen haben kann, auch in unserem Land. Viele Daten dazu werden aktuell noch unter Verschluss gehalten. Es ist zu befürchten, dass uns noch weitere beunruhigende Nachrichten aus der grossen Black Box des globalen Pestizid-Business, bei dem die Schweiz ganz vorne mitmischt, erreichen werden.
>> Zum Bericht von Public Eye
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Gift im Trinkwasser: Wasserversorgungen werden zum Sanierungsfall

Wie eine von der «Rundschau» durchgeführte Untersuchung auf Chlorothalonil-Rückstände im Trinkwasser zeigt, sind neun von zehn Proben höher belastet, als der gesetzliche Grenzwert erlaubt. Die Resultate der Untersuchung sind erschreckend. Am höchsten belastet ist das Trinkwasser in Kappelen im Berner Seeland. 2,2 Mikrogramm pro Liter, das ist 22-mal zu viel.
Die Gemeinden haben nun zwei Jahre lang Zeit, das Problem zu lösen. Damit die gesetzlichen Grenzwerte im Mittelland eingehalten werden können, müssen viele Wasserversorger hohe Investitionen tätigen. In Kappelen baut die Gemeinde eine neue Leitung, um sauberes Wasser aus dem Nachbardorf zu beziehen. Schweizweit dürfte die Sanierung dutzende Millionen Franken kosten.
Für die Bevölkerung bleibt die Gewissheit: Sie muss die Kosten finanzieren und in einigen Gemeinden ist vorübergehend eine gesetzeskonforme Trinkwasserversorgung nicht mehr möglich.
Sinneswandel bei Agroscope: Spätes Bekenntnis zu pestizidfreier Landwirtschaft

Tragisch oder ein Freudenanlass? Noch bis vor einem Jahr hat Eva Reinhard, Direktorin der Forschungsanstalt Agroscope, bei jeder Gelegenheit behauptet: Eine Landwirtschaft ohne Chemie sei unmöglich. Ohne dauerndes Gifteln verhungere die Menscheit. Jetzt kommt selbst Agroscope auf den Geschmack. Die Forschungsanstalt unterzeichnet ein Memorandum für eine pestizidfreie Landwirtschaft.
Die staatsabhängige Forschung hat schon immer etwas länger gebraucht um zu merken, woher der Wind weht und was nützliche Forschungsfragen sind. Die späte Einsicht der Agroscope macht leider Jahrzente verlorener Forschungbemühgungen nicht rückgängig, in denen die Anstalt nutzlos an chemieabhängigen Agrarsystemen herumgetüftelt hat. Zum Glück ist die Praxis schon viel weiter. Tausende von Landwirtschaftsbetriebe machen es schon heute vor, wie das geht, eine pestizidfreie Landwirtschaft.
Eine nachhaltigere Landwirtschaft kann funktionieren

Dänemark zeigt, wie man die Umweltprobleme der Landwirtschaft mit konsequentem Handeln und deutlich weniger Geld tatsächlich lösen kann. Beispielsweise mit hohen Lenkungsabgaben. Die Schweiz drückt sich jedoch seit Jahren um dieses wirkungsvolle Instrument herum und setzt lieber auf oft völlig wirkungslose freiwillige Anreize. Die Hauptsache, der Geldmittelabfluss ist sichergestellt und alle sind beschäftigt mit dem aufwändigen Administration der immer zahlreicheren Anreizprogramme.
Syngenta will Verbot von Chlorothalonil verhindern
Im Schweizer Mittelland ist ein Grossteil der Trinkwasserfassungen mit krebserregenden Abbauprodukten des Pestizids Chlorothalonil verseucht. Unzählige Fassungen werden in den nächsten Monaten geschlossen werden müssen. Dies wird exorbitante Kosten verursachen. Gemäss Verursacherprinzip müsste die Agroindustrie für diese Kosten aufkommen, doch ein entsprechendes Gesetz gibt es in der Schweiz nicht, die Bürger werden die Kosten tragen müssen.
Statt ein Klagerecht gegen die Industrie gibt es dafür umgekehrt in der Schweiz ein Rekursrecht der Industrie gegen Pestizidverbote. Davon will Syngenta einmal mehr Gebrauch machen und so das vorgesehene Verbot von Chlorothalonil verhindern oder wenigstens noch schön verzögern. Profit first.
Immerhin dürfte Syngenta mit ihrem dreisten Vorgehen mithelfen, die Absurdität der Gesetzeslage in der Schweiz breiten Schichten (und vielleicht sogar dem Parlament) bewusst zu machen und der Trinkwasser- und Pestizidinitiative nochmals richtig Schub zu verleihen.
Pestizidverseuchtes Trinkwasser: Wasserversorger wollen Bundesbeamte verklagen

Ein erster Wasserversorger will gegen die fehlerhafte Pestizidzulassung durch Bundesbeamte in Bern klagen. Grund: Die verbreitete Pestizidverseuchung des Trinkwassers wird die Gemeinden in den nächsten zwei Jahren Hunderte von Millionen Franken kosten. Sie müssen ihre Wasserfassungen schliessen oder mit teuren Filtern aufrüsten.
Der Bauernverband reagiert mit Rage auf die Klageabsicht. Das sei «dicke Post», wie der Blick berichtet. Alle Wasserversorger müssten zuerst ihr Grund- und Quellwasser korrekt schützen. Allerdings wehrte sich der Bauernverband jahrelang bei jeder Gelegenheit gegen grössere Wasserschutzzonen und gegen jede Einschränkung der ackerbaulichen Nutzung. Der Vorwurf an die Wasserversorger ist scheinheilig, der Bauernverband vielmehr Mitverursacher der Misere.
Plan de réduction des pesticides en Suisse

Le plan de réduction des pesticides fournit des analyses de la situation des pesticides en Suisse et montre ce qui est possible et nécessaire pour réduire de manière significative la charge en pesticides de l'homme et de l'environnement, tout en respectant les exigences légales. Le plan de réduction des pesticides, que Vision Landwirtschaft a publié en mai 2016, complète le plan d'action national sur les produits phytosanitaires de la Confédération par des analyses critiques et présente des alternatives étendues à l'utilisation intensive actuelle de pesticides en Suisse.
27 organisations soutiennent l'orientation du plan de réduction des pesticides.
Commande en ligne pour les versions imprimées (20.- Fr. version détaillée, 5.- Fr. version courte, plus 4.- Fr. de frais de port et d'emballage) :
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