L’initiative pour une eau potable propre fait avancer une politique agricole qui est restée bloquée pendant des décennies. Les auteurs de l’initiative exigent de la Berne fédérale qu’elle tienne enfin ses promesses concernant une agriculture durable. L’agro-industrie et les organisations affiliées s’insurgent déjà de cette initiative et mettent à disposition un budget de plusieurs millions pour défendre leurs chiffres d’affaires avec de la désinformation.
Leur stratégie actuelle consiste à présenter de manière erronée les exigences de l’initiative et à dénigrer cette initiative comme étant «radicale» et «contre-productive» alors qu’elle ne réclame que des conditions conformes à la loi et laisse suffisamment de place pour une mise en œuvre significative.
Le comité de l’initiative pour une eau potable propre a ainsi chargé Felix Schläpfer, détenteur d’une habilitation de chercheur en économie et membre du comité directeur de Vision Agriculture, de compiler les fondements et les faits de l’initiative pour une eau potable propre. Il montre que subventionner aussi des méthodes de production particulièrement nuisibles à l’environnement, auxquelles les organisations agricoles veulent s’accrocher, viole non seulement le droit environnemental, mais conduit aussi à un démantèlement économique.