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Notre newsletter vous informe régulièrement sur les faits et les mythes de la politique agricole, sur les développements actuels dans l'agriculture et leur contexte, sur les visions et les voies concrètes vers un tournant.
Politique agricole, agriculture et alimentation
Coûts cachés du système agroalimentaire suisse : une nouvelle étude révèle 32 milliards de francs par an

Une étude récente du FiBL approfondit les résultats du rapport de la FAO The State of Food and Agriculture 2023 et estime les coûts sociaux cachés du système agroalimentaire suisse à environ 32 milliards de francs en 2020.
Moins d'argent fédéral pour la biodiversité - avec cette proposition, la Confédération ne tient pas sa promesse

Le Conseil fédéral a ficelé un paquet d'économies pour que le frein à l'endettement puisse être respecté, car les dépenses augmentent plus vite que les recettes. Des économies sont réalisées dans tous les domaines, y compris dans l'agriculture. Ainsi, les aides à l'élevage doivent être supprimées et la promotion de la biodiversité doit être payée en plus grande partie par les cantons. La proposition dans le domaine de la biodiversité permet toutefois d'économiser plus que prévu. Le montant économisé "en trop" sera utilisé pour d'autres paiements directs. Une manière de procéder qui est choquante.
Favoriser la biodiversité fait partie du métier d'agriculteur - elle est indissociable de la culture.

La biodiversité - que signifie-t-elle pour un maraîcher ? Et qui est responsable de sa préservation ? Pour répondre à ces questions, nous avons rendu visite à Samuel Kessens sur son exploitation maraîchère dans le canton d'Argovie. Entre pois et mauves, orties et tomates, le co-exploitant nous a montré à l'aide d'exemples concrets ce que la biodiversité signifie pour lui, comment il la favorise et ce que les personnes qui ne sont pas elles-mêmes actives dans l'agriculture peuvent faire pour elle.
Production ou biodiversité ? - Commentaire sur l'initiative pour la biodiversité

(VL) Le 22 septembre, l'initiative "Pour l'avenir de notre nature et de notre environnement", en abrégé "Initiative Biodiversité", sera soumise aux urnes. Un thème qui concerne l'agriculture, mais pas exclusivement. La biodiversité, c'est bien plus que des bandes fleuries en bordure des champs. Elle peut être présente et encouragée en montagne, en forêt, mais aussi dans les zones urbaines. Avec cette newsletter, Vision Landwirtschaft souhaite donner un aperçu de l'initiative, classer les faits et les arguments et expliquer les conséquences possibles en cas d'acceptation ou de rejet de l'initiative.
Il faut une vision globale du système agroalimentaire

(VL) Les arbres à haute tige sont bons pour l'environnement et pour l'homme, c'est pourquoi ils sont soutenus par des paiements directs. Malgré cela, la plupart des agriculteurs sont heureux d'avoir le moins de rendement possible. En effet, dans la plupart des cas, il n'est pas rentable de ramasser les fruits et de les transformer en cidre. C'est un bon exemple de la situation dans laquelle nous nous trouvons avec la rémunération des prestations d'intérêt général. Il faut faire évoluer le système des paiements directs vers une transformation du système alimentaire. La PA 30+ offre des opportunités à cet égard.
De l'énergie solaire dans un champ de framboises : quand le champ ne sert pas qu'à récolter des baies

(VL) Si la Suisse veut atteindre l'objectif zéro net en matière de protection du climat d'ici 2050, des idées innovantes pour la production d'électricité sont notamment nécessaires. La visite d'un champ de framboises dans le canton de Lucerne montre la contribution que l'agriculture pourrait apporter au tournant énergétique.
La coopération - la clé du succès

(VL) Les lacs de taille moyenne, les étangs ou les petites eaux stagnantes ont la vie dure dans les régions agricoles. La surfertilisation, l'eutrophisation et le manque de biodiversité sont presque normaux en raison des apports élevés de lisier. Jusqu'à récemment, l'étang de Bellach dans le canton de Soleure ne faisait pas exception à la règle. Aujourd'hui, le plan d'eau présente non seulement une eau claire, mais aussi une biodiversité adaptée au site - et ce au cœur d'une agriculture productive. La résolution des problèmes, à laquelle chacun a contribué, a été possible grâce à l'action commune de la famille du propriétaire foncier, de l'agriculture, de la commune et de la science.
Projet (graphique) Révision totale de l'ordonnance sur les produits phytosanitaires (OPPh) engagée

L'ordonnance sur les produits phytosanitaires (OPPh) fait l'objet d'une révision totale. Les substances actives des produits phytosanitaires seront désormais considérées comme approuvées si elles le sont dans l'UE. En outre, l'accumulation de procédures en suspens doit être résorbée. On fait ainsi d'une pierre deux coups et la Confédération économise en outre des "ressources en personnel". Mais si l'on se penche de plus près sur la révision totale, on constate rapidement qu'une catastrophe menace l'homme et la nature.
L'influence de la communauté sur la consommation de viande

Noël approche et un marketing émotionnel et sophistiqué annonce la frénésie annuelle des achats. Il s'agit également de planifier les repas de Noël en famille et entre amis. Schüfeli traditionnel, fondue chinoise ou filet en croûte ? En entrée, du saumon ou de la truite fumée ?
En cette fin d'année, Vision Landwirtschaft souhaite une nouvelle fois susciter la réflexion. Et plus précisément, nous nous tournons une nouvelle fois vers la consommation de viande. Le festin de Noël est un merveilleux exemple de la manière dont la nourriture est étroitement liée à notre culture, qui se transmet de génération en génération. Il est particulièrement difficile de modifier les comportements individuels dans ce domaine, car les habitudes alimentaires sont intégrées dans des facteurs communautaires tels que les attentes, les convenances et les obligations. La réduction de la consommation individuelle de viande est toutefois nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques. La newsletter suivante aborde une nouvelle fois le sujet sous l'angle de la théorie sociale et montre l'importance de la consommation de viande au niveau communautaire.
L'importance sociale de la consommation de viande

Quelles sont les motivations inconscientes qui se cachent derrière notre comportement ? Qu'est-ce qui nous pousse à croire que nous devons manger de la viande tous les jours ? Helene Renaux, membre du comité directeur de Vision Landwirtschaft depuis mai de cette année, s'est penchée sur ces questions dans son travail de master et est parvenue à des conclusions éclairantes. Pour cette newsletter, elle a résumé la littérature socio-théorique qui montre l'importance de la consommation de viande au niveau de la société. Conclusion : le pays a besoin de nouvelles (pré)images et de décideurs prêts à remettre en question les pratiques de promotion de longue date et à les modifier lorsqu'elles nuisent à l'homme et à l'environnement. D'autres habitudes de vie se dessinent déjà. Il faut les soutenir. Le texte d'Hélène Renaux nous donne des pistes de réflexion.
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Agriculture et climat

Parmi les plus grands défis à l'échelle mondiale figurent la protection et la conservation de la biodiversité et la limitation du réchauffement climatique, avec des adaptations des bases de la vie et des systèmes alimentaires et agricoles importants. Le changement climatique provoqué par l'homme est désormais reconnu par une large partie de la population. Le défi de l'atténuation du réchauffement climatique est énorme. Il existe déjà de nombreuses approches pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais l'objectif net zéro pour 2050 du Conseil fédéral est néanmoins très ambitieux. Il ne s'agit pas seulement de réduire fortement les émissions de dioxyde de carbone (CO2), mais aussi de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O). Et cela concerne aussi particulièrement la production agricole destinée à l'alimentation humaine. Outre la réduction des gaz à effet de serre issus de l'agriculture, la consommation d'une plus grande quantité d'aliments d'origine végétale permettrait de réduire considérablement les émissions de GES et de promouvoir la santé humaine, ce qui profiterait également à la biodiversité.
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Importance de la biodiversité pour l'agriculture

La Suisse est très fortement touchée par l'érosion de la biodiversité. Cela a déjà de grandes répercussions sur l'agriculture. Le recul de nombreuses espèces d'abeilles sauvages, dont les prestations en tant que pollinisateurs sont très importantes pour l'agriculture, est très préoccupant. De nouvelles données collectées par le Dr Andreas Müller pour l'actualisation de la Liste rouge des espèces d'abeilles menacées en Suisse montrent qu'environ 10% des espèces d'abeilles sauvages ont déjà disparu. Un nombre très élevé d'espèces (45%) sera probablement inscrit sur la liste rouge cette année. Cela a un lien direct avec le rendement de nombreuses cultures. La pollinisation n'est toutefois qu'un des nombreux services écosystémiques importants qui contribuent tous de manière déterminante à une agriculture avec une bonne et stable performance de production. Les connaissances et les faits relatifs à ces interactions sont souvent trop peu pris en compte dans les décisions politiques, mais aussi dans les exploitations agricoles et dans la gestion des surfaces des pouvoirs publics. Malgré l'engagement de nombreux agriculteurs en faveur de la biodiversité dans leurs exploitations, la diversité des espèces continue de diminuer de manière drastique.
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Comment la politique encourage les différents styles alimentaires

Vision Landwirtschaft a fait réaliser une étude sur la manière dont la politique soutient indirectement sept styles alimentaires différents, du "végan" à "l'alimentation carnée". Conclusion : les aliments des différents styles alimentaires sont soutenus de manière très inégale. En fin de compte, plusieurs centaines de francs par personne et par an sont redistribués des styles alimentaires "végétaliens" et "optimisés pour l'environnement" vers les styles alimentaires "riches en protéines et en viande".
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Il faut des mesures efficaces de protection du climat dans la politique agricole

La stratégie climatique de la politique agricole nationale date de 2011. Elle a certes permis de définir des champs d'action et des visions possibles, mais aucune mesure n'a encore été adoptée. Le projet de stratégie climatique nationale est disponible pour Vision Landwirtschaft. Le plan de mesures y afférent est actuellement élaboré par l'OFAG et un groupe d'accompagnement. La conclusion et la publication des deux parties sont prévues pour fin 2022. L'objectif est clairement défini dans la politique agricole nationale : L'empreinte de gaz à effet de serre liée à l'alimentation doit être réduite d'au moins deux tiers d'ici 2050. Ce n'est pas un objectif particulièrement ambitieux, mais pour pouvoir l'atteindre, il faut des mesures rapides, réalisables et efficaces. L'évolution des émissions de gaz à effet de serre dans l'agriculture montre que les objectifs ne sont actuellement pas atteints. Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires pour remettre les émissions sur les rails.
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La gestion des engrais chimiques dans l'impasse

(VL) Sur mandat de l'Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays (OFAE), la Suisse stocke 17'000 tonnes d'engrais azotés importés dans des réserves obligatoires. Parallèlement, les agriculteurs de Suisse centrale qui ont des excédents d'engrais de ferme en raison d'un cheptel trop important doivent exporter des engrais de ferme dans d'autres cantons, voire à l'étranger (voir Rapport agricole 2021, évaluation des données Hoduflu).
La question se pose alors de savoir si l'utilisation accrue d'engrais de ferme d'origine animale, tels que le fumier et le lisier, au lieu d'engrais artificiels importés serait une option pour l'agriculture suisse ? Du point de vue du climat et de l'environnement, une chose est claire : l'excès d'engrais, qu'il s'agisse d'engrais de ferme ou d'engrais artificiel, nuit gravement à l'environnement, ce qui est le cas depuis des années en Suisse. Pour protéger les ressources naturelles que sont l'eau, le sol, l'air et la biodiversité, il faut réduire la quantité d'engrais utilisés dans l'agriculture.
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Greenwash dans le matériel pédagogique - Swissmilk présente la production laitière de manière enjolivée

(VL) Swissmilk met à la disposition des écoles du matériel pédagogique sur le lait et la production laitière. C'est une bonne chose en soi, car l'organisation peut travailler avec des spécialistes. Il est toutefois regrettable que seuls les aspects positifs de la production laitière soient présentés et que les conséquences négatives soient complètement occultées. Outre le matériel scolaire, des films dits éducatifs sont également utilisés pour la publicité, comme le court-métrage "Le lait suisse, un tueur du climat ?" Le message principal du film est le suivant : les vaches laitières libèrent du méthane lors de leur digestion, celui-ci se transforme en CO2 au bout de 10 ans et fait verdir nos prairies. Et à la fin, la vache Lovely est remerciée pour "l'entretien des prairies".
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Greenwash auprès des organisations de producteurs

Après Swissmilk, c'est au tour de Proviande de se faire remarquer par sa publicité mensongère. Cette newsletter met en lumière la situation juridique, la possibilité de porter plainte auprès de la Commission Suisse pour la Loyauté (CSL) et les dernières décisions de la CSL en rapport avec les produits agricoles. Une plainte concernant la publicité de Proviande doit montrer si cette voie permet de mettre des limites au greenwashing répandu. Il s'avère problématique que la CSL ait besoin de plusieurs mois pour rendre son jugement - plus longtemps que ne durent de nombreuses campagnes publicitaires.
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Le pays a besoin de nouvelles voies

La restauration et les institutions publiques, en tant qu'acheteurs de denrées alimentaires certifiées biologiques, auraient une fonction de modèle pour le passage à une agriculture biologique (cf. newsletter de juillet). La Suisse n'en est cependant qu'à ses débuts : on y cherche en vain des projets pilotes tels que la fondation House of Food (créée par la ville de Copenhague en 2007), qui transmet des connaissances sur la transformation des grandes cuisines et des cuisines gastronomiques vers une préparation des aliments biologique et durable et qui accompagne le processus. House of Food montre qu'un changement dans les cuisines institutionnelles et la restauration est tout à fait possible : ainsi, en l'espace de 10 ans, 1'600 établissements publics de restauration à Copenhague et Aarhus sont passés à 90% à des produits bio. En Suisse, cependant, la pression et l'orientation des politiques font toujours défaut pour qu'un système de livraison et de production biologique puisse voir le jour pour les institutions et la restauration.
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Changement de système dans la restauration

Lorsqu'il est question d'alimentation et de nutrition durables, saines et respectueuses de l'environnement, les consommateurs*, le commerce de détail et l'agriculture sont tenus pour responsables. La gastronomie est rarement mentionnée. Pourtant, elle a une grande portée pour établir les produits issus de l'agriculture durable, qu'il s'agisse de bio ou même de modes de production régénératifs et d'autres modes agroécologiques, auprès du grand public.
(VL) En fait, il y a très peu de restaurants entièrement bio en Suisse. Trois projets pour plus de bio dans la restauration publique (jardin d'enfants, école, université, hôpital, maison de retraite, administration) sont en cours de planification en Suisse. Par exemple, le projet de Bienne impose à partir de 2023, avec une nouvelle cuisine centrale de production, de ne cuisiner qu'avec des produits biologiques et régionaux pour les écoles maternelles, les hôpitaux, etc.
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Utiliser systématiquement les potentiels des régions de montagne grâce aux PPS

Au cours des dernières décennies, la Confédération a largement axé sa politique agricole sur les intérêts de l'industrie en amont et en aval, en accordant des subventions et des allégements douaniers pour les aliments pour animaux, tout en négligeant d'autres préoccupations sociales importantes. Les régions de montagne ont également été soumises à cette évolution, et elles sont même particulièrement touchées. En effet, la production animale intensive avec des aliments pour animaux importés s'accorde particulièrement mal dans les régions de montagne avec ce que nous, consommateurs et contribuables, attendons de l'agriculture. L'initiative sur l'eau potable est donc une chance énorme pour l'agriculture de montagne. L'occasion de générer à nouveau leurs revenus avec des produits et des prestations d'intérêt général remarquables qui correspondent à leur potentiel naturel.
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L'initiative sur l'eau potable est-elle radicale ? - Non, c'est un premier pas modéré vers une agriculture respectueuse de l'environnement

En juin, nous voterons sur l'initiative sur l'eau potable (IEP). L'initiative est plus qu'un signal nécessaire et urgent. Elle s'attaque aussi au bon endroit et avec les bons moyens, et elle est modérée. En fin de compte, elle ne veut rien d'autre que ce que le Conseil fédéral et le Parlement veulent eux-mêmes - conformément à la Constitution, aux lois sur l'environnement, aux engagements internationaux et aux déclarations et stratégies officielles. Malgré cela, le Conseil fédéral et d'autres cercles qualifient l'initiative de radicale ou d'extrême. Comment cela s'accorde-t-il avec les professions de foi aujourd'hui populaires - du Conseil fédéral à BioSuisse - en faveur d'une agriculture et d'une industrie alimentaire durables ?
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Politique agricole : favoriser les germes du changement de système

Des systèmes économiques entiers sont actuellement en train d'être bouleversés à une vitesse vertigineuse. Le secteur financier, l'industrie automobile, le secteur de l'énergie, tous sont au cœur d'un bouleversement fondamental qui doit les faire sortir à minuit moins cinq d'une dynamique autodestructrice. Il n'y a que dans l'agriculture et l'industrie alimentaire que les forces qui veulent à tout prix empêcher un changement donnent le ton. Avec une grande opiniâtreté, elles vendent des produits cosmétiques comme solution. Pourtant, en coulisses, un changement tout aussi fondamental vers un nouveau système agricole et alimentaire est en cours. Avec une série de newsletters, nous voulons le rendre plus visible, le replacer dans le grand contexte et contribuer à lui donner ainsi la force nécessaire au changement.
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Coûts et financement de l'agriculture suisse NL

(VL) Qui doit supporter les coûts de la production de biens et de services ? En principe, la réponse est claire et largement reconnue : C'est celui qui génère les coûts qui doit payer. Si c'est le cas, il y a "vérité des coûts". Dans l'agriculture et l'alimentation, ce principe est aujourd'hui renversé. L'État favorise massivement les modes de production et de consommation néfastes pour l'environnement. Les biens produits de manière non durable deviennent ainsi beaucoup trop bon marché et les biens durables trop chers. Le problème n'est donc pas le consommateur qui n'est pas prêt à payer nettement plus pour des aliments durables, mais un système de politique agricole qui déforme les prix en faveur d'une consommation non durable et qui entrave ainsi systématiquement un comportement de consommation durable. Une nouvelle étude de Vision Landwirtschaft quantifie pour la première fois l'ampleur de ces distorsions. Pour atteindre les objectifs de la politique agricole en matière d'environnement et de sécurité alimentaire, il sera inévitable de réorienter fondamentalement le système actuel vers la vérité des coûts.
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Coûts et financement de l'agriculture suisse

A l'instar de la statistique "Coûts et financement des transports" de la Confédération, Vision Landwirtschaft a recensé pour la première fois dans une nouvelle publication les coûts complets de l'agriculture suisse et les a attribués selon des critères transparents aux agents payeurs que sont les "consommateurs", les "contribuables" et la "collectivité". Les résultats sont explosifs pour les décisions de politique agricole à venir.
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Quand une station de recherche fait de la politique : Vision Landwirtschaft se distancie de l'étude d'Agroscope sur l'initiative sur l'eau potable

Une acceptation de l'initiative sur l'eau potable (IEP) aurait des effets positifs sur l'environnement et le revenu des agriculteurs en Suisse. C'est ce que montre une étude antérieure d'Agroscope. Dans une étude complémentaire publiée aujourd'hui, Agroscope intègre également les effets environnementaux à l'étranger. Et voilà : à l'étranger, le TWI aurait désormais des effets très négatifs sur l'environnement. Mais ce résultat n'est obtenu que par une série d'astuces et d'hypothèses totalement irréalistes.
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L'agriculture régénérative - un nouveau mouvement dans le ciel de l'agriculture

De plus en plus d'agriculteurs et d'agricultrices remettent en question le credo : "Seuls les engrais et les pulvérisations permettent d'obtenir des cultures saines et des rendements élevés". La plante n'a-t-elle pas besoin de tout autre chose pour s'épanouir, à savoir d'un sol sain et vivant ? C'est cette conviction qui sous-tend l'"agriculture régénérative". Elle s'est entre-temps développée en un mouvement qui attire de plus en plus d'agriculteurs. Ils renoncent volontairement aux pesticides et aux engrais chimiques. L'accent est mis sur un sol sain et fertile. Le portrait d'une exploitation pionnière montre ce qu'est l'agriculture régénérative.
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Politique agricole 22+ : Un activisme administratif plutôt que des solutions cohérentes aux problèmes

Le Conseil fédéral a présenté aujourd'hui son dernier message sur la réforme de la politique agricole. Les propositions jusqu'ici peu courageuses ont été nettement améliorées. Mais il manque à nouveau la perspective d'une politique agricole qui garantisse au moins le respect du droit environnemental. En ce qui concerne les émissions d'azote, le Conseil fédéral recule même par rapport aux objectifs antérieurs et veut même encourager davantage l'élevage avec de nouveaux programmes. Outre Vision Landwirtschaft, de plus en plus d'organisations veulent désormais obliger la Confédération à respecter au moins les objectifs environnementaux d'ici 2035. Pour cela, des améliorations fondamentales sont encore nécessaires, notamment l'abandon des paiements et des programmes qui font plus de mal que de bien. Moins, c'est souvent mieux.
Série sur la durabilité : le sucre suisse a-t-il un avenir ?

L'avenir du sucre suisse est en débat. En effet, la culture de la betterave sucrière risque de perdre son attractivité économique malgré un soutien étatique très important. La raison : la chute des prix du sucre sur le marché mondial. L'avenir de la production sucrière indigène sera décidé dans le cadre de la politique agricole 22+. Jusqu'à présent, la discussion a surtout porté sur la rentabilité. Grâce à une campagne d'image coûteuse de l'industrie sucrière, les graves problèmes écologiques sont jusqu'à présent passés sous silence.
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Politique agricole : le Danemark comme modèle ?

Le Danemark est considéré comme un pays modèle en matière de politique agricole. Nulle part ailleurs, les émissions d'azote ou l'utilisation de pesticides, par exemple, n'ont pu être aussi fortement réduites au cours des dernières années, tout en conservant la même productivité. Il n'y a guère d'autres pays qui poursuivent des objectifs aussi ambitieux en matière de protection du climat dans l'agriculture. Vision Landwirtschaft a voulu savoir sur place ce qu'il en était de ces succès.
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AP22+ : de nouveaux indicateurs pour lutter contre le manque de transparence et l'immobilisme

Jusqu'à présent, l'impact de la politique agricole est mesuré à l'aide d'indicateurs qui dissimulent plus qu'ils ne clarifient. Le manque de transparence est une condition essentielle pour que le Parlement puisse orienter la politique agricole en grande partie vers les intérêts de l'industrie proche de l'agriculture plutôt que vers les objectifs légaux. Pour changer cela, Vision Landwirtschaft publie aujourd'hui, en collaboration avec d'autres organisations, 21 chiffres clés (appelés indicateurs). Ils donnent pour la première fois un large aperçu de la réalisation des objectifs de la politique agricole, en se basant sur les bases légales. Ils montrent que : Seuls 2 objectifs sur 21 sont atteints. Non seulement tous les objectifs environnementaux importants, mais aussi les objectifs économiques et sociaux ne sont pas atteints, souvent dans une large mesure. En même temps, les moyens les plus importants sont consacrés aux objectifs qui sont déjà plus qu'atteints.
Ensemencement du savoir-faire

Une gestion durable du sol est possible - et les agriculteurs et agricultrices qui s'y essaient ne sont pas seuls dans leur recherche de possibilités réalisables. Tel est le message de Pissenlit ("pissenlit"). Pour lui donner un contenu concret, les quatre membres de l'association sont allés à la rencontre des paysans vaudois et les ont interrogés sur leurs pratiques agricoles, leurs motivations et leurs préoccupations.