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Politique agricole et paiements directs

Politique agricole et paiements directs : Abandonner les paiements forfaitaires nuisibles

La Suisse soutient son agriculture avec des moyens financiers plusieurs fois supérieurs à ceux des pays qui l'entourent. Mais seule une petite partie de ces milliards annuels est consacrée aux objectifs clairement définis de l'article 104 de la Constitution fédérale sur l'agriculture. Le gros du reste est distribué de manière forfaitaire, sans contrepartie concrète. Cela est non seulement contraire à la Constitution, mais nuit également à l'agriculture de multiples façons. Les exploitations agricoles suisses sont ainsi tombées dans une dépendance vis-à-vis de l'État qui n'a pas d'équivalent au niveau international et qui leur cause de graves dommages, à elles-mêmes et à l'environnement.

Depuis de nombreuses années, Vision Landwirtschaft dénonce dans des newsletters, des études ou des fiches d'information le désastre économique et écologique que provoque la politique agricole avec ses paiements forfaitaires extrêmement élevés et ses soutiens aux prix encore plus importants en termes de montants. L'argent excessif de l'Etat incite les exploitations agricoles à une production agricole trop chère, trop intensive, nuisible à l'environnement, peu adaptée au marché et de plus en plus dépendante de l'Etat.

En 2009, les coûts de production alimentés par l'Etat ont pour la première fois dépassé les recettes de la production - malgré la forte protection douanière des prix à la production. Depuis lors, les exploitations agricoles suisses sont en déficit sur leur production, c'est-à-dire leur activité principale. Ce n'est que grâce aux paiements directs qu'elles génèrent encore un revenu.

Cette situation est un désastre économique pour l'agriculture, unique à cette échelle au niveau international et dont la politique agricole suisse, qui en est le moteur, est la principale responsable.

Cette politique a également de nombreuses conséquences intolérables pour l'environnement et l'efficacité de la production. Les besoins énergétiques de l'agriculture suisse sont nettement plus élevés qu'à l'étranger - pour produire une calorie de nourriture, nous avons besoin de 2,5 calories de pétrole et d'électricité, en grande partie importées et non renouvelables. La densité de tracteurs est beaucoup plus élevée que dans les pays voisins, où les conditions sont comparables. En ce qui concerne les émissions d'ammoniac, la Suisse est en tête du classement mondial en raison d'un cheptel beaucoup trop important encouragé par l'État - les valeurs autorisées par la loi sont dépassées sur presque tout le territoire des régions agricoles.

Vision Landwirtschaft s'engage pour des réformes fondamentales de la politique agricole suisse par un travail d'information et des revendications concrètes et réalisables dans les médias et la politique.

Actualités et articles sur le sujet

NEWSLETTER Avril 2025

Moins d'argent fédéral pour la biodiversité - avec cette proposition, la Confédération ne tient pas sa promesse

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Le Conseil fédéral a ficelé un paquet d'économies pour que le frein à l'endettement puisse être respecté, car les dépenses augmentent plus vite que les recettes. Des économies sont réalisées dans tous les domaines, y compris dans l'agriculture. Ainsi, les aides à l'élevage doivent être supprimées et la promotion de la biodiversité doit être payée en plus grande partie par les cantons. La proposition dans le domaine de la biodiversité permet toutefois d'économiser plus que prévu. Le montant économisé "en trop" sera utilisé pour d'autres paiements directs. Une manière de procéder qui est choquante.

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03.12.2024

Le Conseil national veut que l'agriculture ne soit pas obligée de communiquer ses données

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La vente et l'utilisation de produits phytosanitaires et l'utilisation d'engrais doivent être déclarées. C'était l'un des points de l'initiative parlementaire 19.475, adoptée par le Parlement en 2021 en tant qu'initiative indirecte sur l'eau potable et l'initiative "sans pesticides". L'Office fédéral de l'agriculture est en train de développer une application web à cet effet. Mais l'Union suisse des paysans s'y oppose et le Conseil national a adopté lors de la session d'automne une motion visant à exempter l'agriculture de l'obligation de communication. Mais cela nuirait également aux agriculteurs.

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8.8.2024

Une inaction doublement dommageable en matière de subventions

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La société paie deux fois. D'abord les subventions, puis les mesures de protection de la biodiversité, qui doivent également être prises maintenant ou à l'avenir. Ce sont surtout les coûts pour les générations futures qui seront élevés, écrit BirdLife Suisse. Afin de promouvoir certaines branches et activités économiques, l'Etat verse des subventions ou met en place d'autres incitations. Or, certaines subventions et incitations ont des effets néfastes sur la biodiversité et/ou le climat. C'est pourquoi le Conseil fédéral s'est fixé dès 2012 l'objectif suivant dans la Stratégie Biodiversité : "Les effets négatifs des incitations financières existantes sur la biodiversité seront mis en évidence d'ici 2020 et, si possible, évités. Là où cela s'avère judicieux, de nouvelles incitations positives seront créées". Malgré l'engagement clair du Conseil fédéral, peu de choses ont été faites par la suite. La Confédération n'a même pas établi une vue d'ensemble systématique des subventions et incitations nuisibles à la biodiversité.

DOKUMENTE HERUNTERLADEN

  • Meinungsbeitrag von BirdLife

Contribution 26.06.2024

La vérité des coûts, clé du système alimentaire

Le prix actuel des denrées alimentaires conduit à des incitations erronées du côté des consommateurs, mais aussi du côté des producteurs. Cela doit changer et la vérité des coûts joue un rôle important à cet égard. Le magazine "Faktor F" a écrit un article à ce sujet et Vision Landwirtschaft a pris position.

Parallèlement, la vérité des coûts reste une préoccupation importante pour la PA 30+. L'Office fédéral de l'agriculture attend pour cet automne la publication de la FAO avec des résultats sur les coûts réels des denrées alimentaires qui fournissent également des données pour la Suisse. Ce travail de la FAO se base sur les calculs déjà publiés l'année dernière(https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/b609f302-871d-4d66-a290-826a6305e2d9/content) et qui sont maintenant approfondis. Le thème de la vérité des coûts est largement discuté au sein de l'Alliance agricole pour la PA 30+ et d'autres travaux sont en cours dans le domaine de la recherche, comme le projet du FNS.


Communications 11.6.2024

Pas de 3,5% de SPB sur les terres arables ? Biodiversité et production restent malgré tout frères et sœurs

Les décisions prises aujourd'hui par le Conseil des Etats au sujet des 3,5% de surfaces de promotion de la biodiversité sur les terres assolées sont décevantes : l'insécurité de la planification pour l'agriculture suisse ainsi que les doublons pour les cantons s'accroissent. Les tergiversations qui durent depuis des années sur le thème des SDA nuisent à la crédibilité de la politique. Le besoin incontesté d'une plus grande biodiversité sur les terres arables demeure. La collaboration entre l'agriculture, la protection de la nature et les partenaires du marché est d'autant plus importante.

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NEWSLETTER Mai 2024

Il faut une vision globale du système agroalimentaire

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(VL) Les arbres à haute tige sont bons pour l'environnement et pour l'homme, c'est pourquoi ils sont soutenus par des paiements directs. Malgré cela, la plupart des agriculteurs sont heureux d'avoir le moins de rendement possible. En effet, dans la plupart des cas, il n'est pas rentable de ramasser les fruits et de les transformer en cidre. C'est un bon exemple de la situation dans laquelle nous nous trouvons avec la rémunération des prestations d'intérêt général. Il faut faire évoluer le système des paiements directs vers une transformation du système alimentaire. La PA 30+ offre des opportunités à cet égard.

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23.05.2024

Une "politique de la hache" au détriment de la production respectueuse de la biodiversité

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Bien que la majorité des agriculteurs soutiennent les 3,5 % de biodiversité dans les terres arables, ils seront probablement supprimés par le Parlement national. Il s'agit de décisions qui ont été prises et introduites au niveau de l'ordonnance et qui seront probablement annulées par le biais d'une motion. Et ce, bien que de nombreux agriculteurs aient déjà mis en place de telles surfaces et que les deux fédérations (IP Suisse et Bio Suisse), qui représentent ensemble la majorité des agriculteurs, se soient clairement prononcées en faveur du maintien de cette mesure. Elles ont également participé à un hearing de la Commission de l'économie et ont montré pourquoi la biodiversité et la production ont besoin l'une de l'autre, notamment dans les terres arables.

Il est incompréhensible que les politiques se laissent entraîner dans de telles manœuvres, irrespectueuses de tous les agriculteurs qui ont déjà aménagé ces surfaces et appliqué l'ordonnance.

Tant le directeur d'IP Suisse que le président de Bio Suisse ont souligné que les réactions et les propositions d'adaptation de l'instrument montrent qu'elles sont également prises en compte par la branche. Cela montre aussi que les adaptations proposées actuellement sont un compromis judicieux qui est bon pour l'agriculture. En effet, la biodiversité peut ainsi être encouragée de manière décisive sans nuire à la productivité. L'effet des SPB contre l'érosion et en faveur du stockage de l'eau ainsi que la promotion des insectes et des animaux utiles sont importants pour des rendements stables. Et elles constituent un investissement dans la préservation de la biodiversité.


17.05.2024

45% des abeilles sauvages sont menacées en Suisse : nouvelle liste rouge

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En Suisse, 45% des abeilles sauvages indigènes sont menacées. C'est ce qui ressort de la Liste rouge des abeilles actualisée, publiée par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Les principales causes de cette situation sont le manque de fleurs pour la récolte de pollen et de nectar ainsi que le manque de sites de nidification. Vision Landwirtschaft avait déjà attiré l'attention sur cette situation des abeilles sauvages dans sa newsletter de février 2023, car ces données de base étaient déjà connues à ce moment-là. L'agriculture est tributaire d'un bon service de pollinisation, également assuré par les abeilles sauvages.

L'agriculture fait déjà beaucoup pour la biodiversité. Le problème n'est pas le manque de participation des agriculteurs aux programmes. Mais ils sont conçus de telle manière qu'ils n'ont pas un impact optimal. 

Une réflexion et une action globales sont nécessaires pour pouvoir encore enrayer la crise de la biodiversité. Mais il n'y a pas que dans les terres cultivées qu'il faut faire plus pour la biodiversité. Des mesures supplémentaires urgentes sont également nécessaires dans les forêts et tout particulièrement dans les zones urbaines. C'est une tâche que toute la société doit accomplir ensemble.


15.05.2024

Pour une promotion de la biodiversité de qualité, il faut des objectifs clairs

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Actuellement, les jalons de la promotion de la biodiversité dans les terres cultivées sont posés. Des changements importants se profilent à l'horizon avec le regroupement des projets de mise en réseau et de qualité du paysage.

En ce qui concerne la biodiversité, il vaut la peine de se pencher sur les bases factuelles. Actuellement, aucun objectif quantitatif n'est prévu au niveau national et la Conception "Paysage suisse" ne définit pas en détail des valeurs importantes. C'est pourquoi la Station ornithologique suisse a élaboré une définition des "surfaces de promotion de la biodiversité de haute qualité" et a formulé des objectifs quantitatifs sur cette base.

L'évaluation des projets de mise en réseau a montré que les bons projets sont caractérisés par des objectifs mesurables et clairs ainsi que par d'autres facteurs tels qu'un conseil de qualité. La biodiversité est essentielle pour la production agricole et nécessite un soutien conséquent de la part des politiques et de la société dans son ensemble. Car la biodiversité nous profite à tous. Pour que la mise en œuvre fonctionne et que les objectifs de qualité soient atteints, il faut suffisamment de surfaces de qualité et mises en réseau, situées au bon endroit, pour favoriser la biodiversité.


14.05.2024

Des progrès réels dans l'utilisation des pesticides en agriculture ?

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L'Office fédéral de l'agriculture a communiqué que les mesures de réduction des pesticides sont un succès, ceci après la première année d'adaptation des contributions au système de production. Ainsi, les exploitations agricoles ont cultivé 19 pour cent (53'000 ha) de la surface totale des terres arables, des vignes et des vergers sans utiliser d'herbicides. En outre, les exploitations ont renoncé aux fongicides et aux insecticides sur environ un quart de la surface totale des terres arables (102'000 ha) (+10'000 ha par rapport à 2022).

En réaction à l'initiative sur l'eau potable et à l'initiative sur les pesticides, le Parlement a adopté en 2022 l'initiative parlementaire "Réduire les risques liés à l'utilisation des pesticides". Le Parlement avait ainsi chargé le Conseil fédéral de réduire les risques liés à l'utilisation des pesticides de 50 % d'ici 2027 et de réduire de manière appropriée les pertes de nutriments.  

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25.04.2024

La demande en bio dans l'enseignement diminue

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Dans la formation d'agriculteur(trice), même plus une personne sur dix choisit l'option "bio", comme le montrent les chiffres de l'Union des agriculteurs.

Vision Landwirtschaft attribue cette faible demande notamment au fait que de nombreux apprentis ont grandi dans une ferme et souhaitent continuer à produire comme ils l'ont appris dans l'exploitation de leurs parents. La demande d'une formation biologique de base est nettement plus élevée chez les apprentis qui se sont lancés dans la branche de manière transversale. Mais il est toujours difficile pour ces personnes de s'installer à leur compte. Une modification du droit foncier rural pourrait donner aux personnes qui changent d'orientation professionnelle de bien meilleures chances de créer leur propre exploitation - et renforcer ainsi l'agriculture biologique.

vers le reportage de la radio SRF


NEWSLETTER Avril 2024

De l'énergie solaire dans un champ de framboises : quand le champ ne sert pas qu'à récolter des baies

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(VL) Si la Suisse veut atteindre l'objectif zéro net en matière de protection du climat d'ici 2050, des idées innovantes pour la production d'électricité sont notamment nécessaires. La visite d'un champ de framboises dans le canton de Lucerne montre la contribution que l'agriculture pourrait apporter au tournant énergétique.

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Contribution 28.03.2024

Ne pas avoir peur de la transparence - digiFLUX renforce l'agriculture

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Le Parlement a adopté en 2021 une obligation de notification pour la vente et le transfert, c'est-à-dire le commerce, de produits phytopharmaceutiques et d'éléments nutritifs (en particulier les aliments concentrés et les engrais). Parallèlement, une obligation de notification a été décidée pour les utilisateurs professionnels de produits phytosanitaires. Cela concerne l'agriculture, les entreprises de travaux agricoles ainsi que les exploitants d'infrastructures et d'espaces verts de l'économie et des pouvoirs publics. L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) a développé, en étroite concertation avec les futurs utilisateurs, l'application numérique digiFLUX pour la saisie de toutes les données requises par l'obligation de notification. Une période de transition de plusieurs années avec une obligation de communication simplifiée doit faciliter l'introduction des enregistrements numériques. Récemment, l'OFAG a communiqué des reports dans le calendrier(https://digiflux.info/de/#aktuelles). 

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26.03.2024

Protection de la santé des agriculteurs et des agricultrices

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Les échanges avec les agriculteurs qui utilisent des pesticides soulèvent régulièrement la question de l'impact sur la santé des utilisateurs.

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Contribution 15.03.2024

L'Alliance agraire demande au Parlement de changer de système

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Dans un communiqué de presse, l'Alliance Agraire a demandé au Parlement de poursuivre une politique agricole et alimentaire constructive et cohérente. Lors de la session de printemps, le Parlement a non seulement torpillé les objectifs de la politique agricole par quelques décisions, mais il a aussi créé des incertitudes inutiles pour les paysannes et les paysans. Par deux décisions, le Parlement est intervenu dans des processus de consultation en cours (Mo. Bregy 21.4164 et Mo. Grin 22.3819). Les décisions prises sont problématiques, car elles tentent d'affaiblir après coup le paquet global autour des voies de réduction des pesticides et des substances nutritives (Iv.pa. 19.475 "Réduire les risques liés à l'utilisation des pesticides"). L'Alliance Agraire exige la mise en œuvre conséquente des deux voies d'abaissement afin d'atteindre les objectifs environnementaux dans l'agriculture. Avec le rapport de postulat, le Conseil fédéral a présenté en juin 2022, sur mandat du Parlement, une stratégie claire pour l'orientation future de la politique agricole. L'Alliance Agraire attend du Parlement qu'il s'oriente vers cette stratégie largement soutenue et qu'il cesse de la torpiller par une microgestion. Cela nuit également aux agricultrices et agriculteurs qui ont besoin d'une sécurité de planification et de conditions-cadres claires. Pour intégrer l'ensemble de la chaîne de création de valeur, il faut changer de système et passer d'une politique agricole à une politique agroalimentaire. Il est également urgent de simplifier le système et de faire en sorte que tous les acteurs du marché agissent de manière plus responsable. L'Alliance Agraire a collaboré intensivement à l'élaboration des bases d'un changement de système de la politique agricole à la politique alimentaire, qui prend en considération l'ensemble de la chaîne de création de valeur. L'Alliance Agraire va maintenant intégrer ces propositions de solutions (voir concept de la politique agricole 2030) dans l'élaboration de la PA 2030+. Vision Landwirtschaft s'engage dans ce travail sur la PA 2030+ et la co-secrétaire Laura Spring représente l'Alliance agraire dans le groupe d'accompagnement de l'Office fédéral de l'agriculture.


Contribution 25.02.2024

Manifestations d'agriculteurs aux Pays-Bas

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(mw) Au fond, les protestations des paysans dans toute l'Europe mettent en lumière l'évolution erronée de l'agriculture qui s'est amorcée depuis les années 1960 - des petites exploitations agricoles à l'agriculture industrielle. Toujours plus grande, toujours plus intensive, toujours plus consommatrice de ressources naturelles, mais aussi d'énergie et de capital. Cette évolution, très fortement encouragée par la politique agricole, a conduit à une impasse et a placé les paysans dans une grande dépendance dont ils ne peuvent plus se défaire seuls.

La société exige une réponse à la crise climatique, à l'extinction des espèces, à l'augmentation des atteintes à la santé de la population dues à la pollution de l'environnement. Et les gouvernements y ont répondu par des lois et des prescriptions appropriées, notamment pour l'agriculture. Les agriculteurs protestent contre cela. Ils sont pris dans la contradiction entre la voie qu'ils ont choisie - qui leur permet de moins en moins de vivre - et les changements exigés par la société. L'article invité dans le magazine Agricultura de Jan Douwe van der Ploeg, professeur émérite de sociologie agricole à l'université de Wageningen (NL), en analyse les causes et demande "que nous repensions et redéfinissions la question agricole". La question se pose pour toutes les sociétés du Nord industrialisé : "Sommes-nous capables, en tant que société, de trouver une nouvelle voie (et de sortir de l'impasse) avec les agriculteurs et les agricultrices ?"

Agricultura 01/24 "Les protestations des agriculteurs aux Pays-Bas" Article invité de Jan Douwe van der Ploeg, professeur émérite de sociologie agricole à l'Université de Wageningen (NL)

Agricultura_01_24_Seite_4_bis_7.pdf


9.02.2024

Protestation des paysans : où sont les leviers du pouvoir en Suisse ?

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Aussi bien en Allemagne et en Italie qu'en France et en Suisse, les agriculteurs descendent dans la rue pour protester en faveur de meilleures conditions dans l'agriculture. Alors qu'en Allemagne et en France, les protestations sont notamment dirigées contre la politique, la situation de départ est différente en Suisse : en effet, depuis quelques années, l'Union suisse des paysans détient la majorité dans les dossiers décisifs (depuis la suspension de la PA 22+). Mais jusqu'à présent, l'Union suisse des paysans n'a pas réussi à influencer fortement les rapports de force dans la chaîne de création de valeur. Le fait est que sans changements décisifs dans le commerce de détail, dans l'industrie de transformation et dans la protection douanière, les paysans suisses continueront à avoir beaucoup de mal. Ils sont dos au mur dans les négociations sur les prix et au sein de la chaîne de création de valeur, et il devient de plus en plus difficile d'exploiter des exploitations de manière économiquement rentable.

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Avis 24.01.2024

Protestations paysannes ou politique agricole participative ?

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Les protestations des agriculteurs en Allemagne nous donnent également l'occasion de réfléchir à ce qui est nécessaire pour éviter que de telles protestations ne se produisent. Il semble important que les espaces de discussion entre l'agriculture, la consommation, la protection de l'environnement, la politique et la science soient bien entretenus. Les vingt organisations membres de l'Alliance agraire - dont Vision Landwirtschaft - prouvent régulièrement qu'un dialogue constructif est possible, même avec des perspectives différentes. Après la suspension de la Politique agricole 2022+, le Conseil fédéral a posé, avec son rapport, les bases de la prochaine réforme de la politique agricole. L'Alliance Agraire a examiné en détail le rapport sur l'orientation future de la politique agricole, l'a discuté et l'a travaillé. Et ce, notamment au vu des protestations des agriculteurs chez nos voisins.

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15.12.2023

Pollution tolérée par les autorités

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En raison d'importations élevées de fourrage et d'un trop grand nombre d'animaux, l'agriculture suisse émet presque deux fois plus d'ammoniac provenant du lisier et du fumier que ce qui est autorisé. Cela nuit gravement à l'environnement et coûte des centaines de millions de francs par an au contribuable. C'est ce que rapporte l'émission de la SRF "10vor10".

Au lieu de s'attaquer aux problèmes à la racine et d'éliminer les mauvaises incitations, la politique n'a jusqu'à présent réagi qu'avec des contre-incitations à coups de millions - mais avec peu de succès, comme le montre la SRF dans le DOK "Amtlich tolerierte Umweltverschmutzung".

Le film met en évidence des liens importants, mais présente de manière incomplète la situation de départ actuelle en ce qui concerne le canton de Lucerne.

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09.12.2023

(Projet) Sortir de la pensée en silo - et pourquoi il est important qu'à l'avenir les sept conseillers fédéraux s'intéressent à notre système alimentaire

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On a pu lire et entendre dans les médias que l'Union suisse des paysans souhaitait un Conseil fédéral "qui ne se mêle pas d'agriculture", afin que le ministre de l'agriculture Guy Parmelin puisse faire son travail en toute tranquillité.

Aussi logique que cela puisse paraître au premier abord pour les agriculteurs, cette attitude est déconcertante et alarmante pour l'avenir de notre agriculture. Et ce, alors même que le Conseil fédéral a enfin clairement affirmé et décidé qu'une politique alimentaire globale était nécessaire. Notre système alimentaire est l'affaire des sept conseillers fédéraux, tout comme l'ensemble de la société doit prendre ses responsabilités.

Nous avons tous besoin d'aliments sains et savoureux, car l'alimentation, c'est la vie. Nous avons tous besoin d'eau potable, de sols sains, d'une biodiversité fonctionnelle et d'un climat stable.

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29.11.2023

Avons-nous suffisamment de terres agricoles pour faire face à une crise ?

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La Confédération est convaincue que la Suisse dispose de suffisamment de bonnes terres arables pour assurer sa sécurité alimentaire selon son communiqué de presse du 28.11.2023.
Dans un reportage de l'émission "Echo der Zeit" de la radio SRF, Vision Landwirtschaft prend position à ce sujet et rappelle une fois de plus que les quelque 450'000 hectares de surfaces d'assolement devraient déjà être utilisés plus efficacement pour que la Suisse puisse être autosuffisante en cas de crise absolue. 

Cependant, nous ne devons pas attendre que la très grande crise se produise, car nous vivons déjà des effets de crise plus ou moins importants sur notre système alimentaire. Par exemple, l'augmentation des prix des aliments pour animaux et des engrais chimiques au printemps 2022, ainsi que les grands effets de prix dans le secteur de l'énergie, notamment sur les énergies fossiles.

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Article de journal 25.11.2023

La politique continuera-t-elle à sauver le sucre suisse à l'avenir ?

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En Suisse, nous mangeons environ quatre fois plus de sucre que ce qui serait en fait sain. Si l'on ne cultivait que le sucre que notre santé peut supporter, la Suisse pourrait facilement couvrir elle-même ses besoins
. Au lieu de maintenir artificiellement la culture de betteraves sucrières conventionnelles à un niveau aussi élevé pour pouvoir exploiter deux usines, une seule usine suffirait - qui produirait alors
majoritairement des betteraves cultivées de manière biologique.


>> vers l'article dans les Schaffhauser Nachrichten page 2
>> vers l'article dans les Schaffhauser Nachrichten page 3


22.11.2023

30 ans de paiements directs. Le secteur agroalimentaire est-il sur la bonne voie ?

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Dans son dernier rapport agricole 2023, l'Office fédéral de l'agriculture dresse le bilan de 30 ans de paiements directs - succès et défis. Le rapport agricole montre que le taux d'auto-approvisionnement a continué à baisser, que la culture du soja a en revanche augmenté en Suisse et que les Suisses préfèrent les produits animaux provenant de Suisse. L'OFAG conclut que le système des paiements directs a atteint ses limites.(https://www.admin.ch/gov/de/start/dokumentation/medienmitteilungen.msg-id-98755.html)

Vision Landwirtschaft tire d'autres conclusions des chiffres actuels : Le système des paiements directs a notamment échoué dans le domaine des objectifs environnementaux. Le bilan de l'azote et du phosphore est toujours déséquilibré et les émissions d'ammoniac augmentent à nouveau et sont loin d'atteindre les valeurs cibles. Les émissions d'ammoniac devraient à elles seules être réduites de 40%. L'objectif environnemental de réduire de 50 % les apports d'azote agricole dans les eaux par rapport à 1985 n'a pas non plus été atteint. Les émissions de gaz à effet de serre et les besoins en énergie en général sont même à nouveau en hausse, bien qu'une réduction soit urgente.

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20.10.2023

Le sucre bio suisse est une denrée rare

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Comme le montre un reportage du magazine d'information "10 vor 10" de la SRF, le sucre bio suisse est une denrée rare. Bio Suisse veut changer cela, mais le sucre bio est également mauvais pour la santé. 

Le passage de la culture sucrière conventionnelle à la culture biologique est certes bon pour l'environnement, car il permet de réduire la quantité de pesticides dans l'environnement, mais il n'en est pas de même pour la santé. Il est prouvé que les pesticides nuisent aux ressources naturelles et à la santé humaine. Si davantage de producteurs se convertissent à l'agriculture biologique, cela contribuera également à ce que l'on mise davantage sur des variétés robustes. La betterave sucrière est une culture difficile et la culture conventionnelle utilise des insecticides, des fongicides et des herbicides chimiques de synthèse qui nuisent à notre biodiversité et à notre santé.

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Article de journal 19.10.2023

Transformation locale et globale du système alimentaire : le climat est un défi parmi d'autres.

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Le système alimentaire est constitué de nombreuses composantes écologiques, sociales et économiques interdépendantes. Moins de protéines animales, moins de déchets alimentaires et une production basée sur des principes agro-écologiques : voilà qui pourrait renforcer la santé humaine et ménager le climat. Dans le dernier ProClim Flash, Bernhard Lehmann prend position sur la transformation locale et globale du système alimentaire.

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NEWSLETTER 10.09.2023

L'importance sociale de la consommation de viande

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Quelles sont les motivations inconscientes qui se cachent derrière notre comportement ? Qu'est-ce qui nous pousse à croire que nous devons manger de la viande tous les jours ? Helene Renaux, membre du comité directeur de Vision Landwirtschaft depuis mai de cette année, s'est penchée sur ces questions dans son travail de master et est parvenue à des conclusions éclairantes. Pour cette newsletter, elle a résumé la littérature socio-théorique qui montre l'importance de la consommation de viande au niveau de la société. Conclusion : le pays a besoin de nouvelles (pré)images et de décideurs prêts à remettre en question les pratiques de promotion de longue date et à les modifier lorsqu'elles nuisent à l'homme et à l'environnement. D'autres habitudes de vie se dessinent déjà. Il faut les soutenir. Le texte d'Hélène Renaux nous donne des pistes de réflexion.

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DOKUMENTE HERUNTERLADEN

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25.08.2023

L'esprit de Berne

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En 2023, la conférence "The Spirit of Bern" avait pour thème "Alimentation - problèmes, tendances et innovations". Notre alimentation a non seulement un impact énorme sur notre santé et notre bien-être, mais aussi sur l'environnement et la société. Le système alimentaire mondial est confronté à des défis tels que le changement climatique, l'augmentation de la population mondiale et la demande croissante d'une alimentation saine. Lors du Spirit of Bern du 24 août 2023, des experts* de l'économie, de la science et de la politique ont entamé un échange passionnant sur ces thèmes mondiaux. Laura Spring de Vision Landwirtschaft a également participé à une discussion de groupe passionnante sur le thème "Produire plus ou autrement".

Voir la vidéo sur YouTube (discussion de groupe à partir de la 50e minute)


Étude 12.08.2023

L'agriculture suisse ne peut et ne doit pas être compétitive !

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La Haute école de Saint-Gall (HSG) a étudié la protection douanière des légumes et des fruits. Selon l'étude étude les ménages à faible revenu sont trop fortement pénalisés par les prix de vente exigés pour les légumes suisses. L'agriculture suisse n'est pas compétitive, critiquent les chercheurs.

Emission 10 vor 10 sur SRF, où l'étude est présentée

Université de Saint-Gall, Discussion Paper - Agricultural Protectionism

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Article de journal - 11.08.2023

Grand écho médiatique en Suisse pour les prix écologiques du discounter allemand Penny

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Pendant une semaine, le discounter allemand Penny a proposé neuf de ses plus de 3000 produits avec un "prix écologique" jusqu'à 94 pour cent plus cher. Ces "vrais prix" ont été calculés par des scientifiques de l'université de Greifswald et de l'université technique de Nuremberg.

L'action de Penny a également suscité un large écho médiatique dans les médias suisses. Dans une interview du Schweizer Bauer, l'économiste de l'environnement Felix Schläpfer attire l'attention sur la défaillance du système et critique le fait que les exploitations durables reçoivent pratiquement autant de paiements directs que les exploitations non durables. De nombreux paiements directs, qui nuisent à l'environnement et faussent la concurrence, doivent donc être supprimés. Il présente également des mesures politiques possibles pour se rapprocher de la vérité des coûts des denrées alimentaires. Il faudrait notamment clarifier les droits de propriété dans le sens du principe du pollueur-payeur et concrétiser les objectifs environnementaux.

L'étude de Felix Schläpfer et Markus Ahmadi mentionnée dans l'interview a été mise en route sous l'égide de Vision Landwirtschaft, mais a finalement été élaborée et publiée indépendamment de Vision Landwirtschaft.

fullkosten.ch

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  • zum Artikel im Schweizer Bauer

09.07.2023

Créer la vérité des coûts

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L'association True Cost Economy a lancé une pétition en Allemagne pour que la TVA sur les produits alimentaires bio passe de 7 et 19 pour cent à zéro. La politique de prix actuelle n'incite pas à la consommation durable et au développement de l'agriculture biologique, affirme l'association. Les marchandises conventionnelles qui nuisent à l'environnement seraient taxées de la même manière que le bio, plus respectueux. En Suisse, où la TVA sur les produits alimentaires est de 2,5 pour cent, de telles discussions ne font que commencer.  

Qui paie pour les conséquences de notre mode d'alimentation ?
Notre système alimentaire est responsable d'environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La production et la consommation d'aliments génèrent des coûts externes qui ne sont pas pris en compte dans le calcul des prix. Il s'agit notamment de la destruction de l'environnement, de la souffrance animale, de la perte de biodiversité, des dommages causés à la santé et de l'injustice sociale. Pour réorienter notre système alimentaire, il est donc nécessaire de définir de nouveaux critères et de nouvelles normes qui tiennent compte non seulement des coûts de production, mais aussi des répercussions sur l'environnement et la société. Ce n'est que lorsque tous les acteurs auront pris conscience des coûts réels que des incitations pourront être mises en place là où elles génèrent une valeur ajoutée durable à long terme.


18.06.2023

Notre système alimentaire - global et très complexe, mais il est possible de faire autrement

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Jour après jour, les rayons alimentaires sont remplis et les restaurants et cantines sont livrés. Des milliers de produits sont disponibles à tout moment. Derrière l'offre de marchandises se cache un système extrêmement complexe. L'agriculture, l'industrie et le commerce veillent à ce que les produits arrivent au bon moment et au bon endroit en déployant des efforts logistiques considérables. Pourtant, seule une petite partie des aliments provenant directement de la région se retrouve dans nos assiettes. En effet, les agriculteurs de la région produisent principalement pour le commerce de gros et les aliments parcourent ainsi des centaines de kilomètres. Par exemple, lorsqu'un producteur de fruits zurichois livre ses pommes à Migros, il doit les acheminer jusqu'à Gossau, dans le canton de Saint-Gall, et Migros les livre ensuite à ses marchés en ville de Zurich. Cela représente alors 150 km aller-retour. Ce système s'est développé au fil des années. Mais plus un système est complexe, plus il nécessite d'énergie et plus il est vulnérable aux perturbations de toutes sortes.

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NEWSLETTER 06.06.2023

Agriculture et climat

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Parmi les plus grands défis à l'échelle mondiale figurent la protection et la conservation de la biodiversité et la limitation du réchauffement climatique, avec des adaptations des bases de la vie et des systèmes alimentaires et agricoles importants. Le changement climatique provoqué par l'homme est désormais reconnu par une large partie de la population. Le défi de l'atténuation du réchauffement climatique est énorme. Il existe déjà de nombreuses approches pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais l'objectif net zéro pour 2050 du Conseil fédéral est néanmoins très ambitieux. Il ne s'agit pas seulement de réduire fortement les émissions de dioxyde de carbone (CO2), mais aussi de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O). Et cela concerne aussi particulièrement la production agricole destinée à l'alimentation humaine. Outre la réduction des gaz à effet de serre issus de l'agriculture, la consommation d'une plus grande quantité d'aliments d'origine végétale permettrait de réduire considérablement les émissions de GES et de promouvoir la santé humaine, ce qui profiterait également à la biodiversité.

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ARTICLE DE JOURNAL 29.03.2023

Comment nourrir 10 millions de personnes ?

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Les réflexions de la NZZ fonctionnent très bien pour les produits végétaux, mais beaucoup moins pour les produits animaux. En effet, les nuisances importantes de la production de produits animaux sont dues à la pollution azotée élevée (qui est similaire à celle de la Suisse en Allemagne et en Autriche) et à la pollution de la biodiversité. Les émissions élevées de gaz à effet de serre causées par l'élevage sont également aussi élevées à l'étranger qu'en Suisse et ne sont souvent pas vraiment plus faibles dans la production bio que dans la production conventionnelle.

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Article radio 15.12.2022

Moins de subventions pour la viande et le lait ?

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Dans une contribution à l'émission "Forum" de la radio SRF, Jakob Lütolf, directeur de l'Union suisse des paysans, défend la consommation particulièrement élevée de viande en Suisse. Vision Landwirtschaft pointe une fois de plus du doigt les incitations erronées du système des paiements directs et la production animale bien trop élevée qui en résulte, ainsi que les dommages environnementaux qui en découlent. Le secteur agroalimentaire est encore loin du principe du pollueur-payeur et de la vérité des coûts. Les réglementations actuelles ne permettent pas d'atteindre les objectifs officiels d'une agriculture et d'une alimentation respectueuses de l'environnement et du climat. C'est pourquoi une réorientation du secteur agroalimentaire suisse est nécessaire.

Vers l'émission de radio "Moins de subventions pour la viande et le lait ?


NEWSLETTER 06.12.2022

Comment la politique encourage les différents styles alimentaires

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Vision Landwirtschaft a fait réaliser une étude sur la manière dont la politique soutient indirectement sept styles alimentaires différents, du "végan" à "l'alimentation carnée". Conclusion : les aliments des différents styles alimentaires sont soutenus de manière très inégale. En fin de compte, plusieurs centaines de francs par personne et par an sont redistribués des styles alimentaires "végétaliens" et "optimisés pour l'environnement" vers les styles alimentaires "riches en protéines et en viande".

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  • Indirekte Kosten unterschiedlicher Ernaehrungsstile in der Schweiz

24.08.2022

Plus de bien-être animal ou de la viande bon marché ?

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Commentaire sur l'initiative sur les animaux de compagnie (MTI)

Le 25 septembre, nous voterons sur l'initiative sur l'élevage intensif. Vision Landwirtschaft examine les arguments et propose des réflexions complémentaires de son point de vue. Conclusion : l'initiative est - ou serait - une passe en douceur pour l'agriculture suisse. Elle a un effet positif sur les prix à la production et soutient les développements nécessaires dans les domaines de l'environnement, de l'alimentation et du commerce.

Vision Landwirtschaft a examiné les arguments des initiateurs et des opposants à l'initiative sur l'élevage intensif MTI.

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NEWSLETTER 03.06.2022

Il faut des mesures efficaces de protection du climat dans la politique agricole

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La stratégie climatique de la politique agricole nationale date de 2011. Elle a certes permis de définir des champs d'action et des visions possibles, mais aucune mesure n'a encore été adoptée. Le projet de stratégie climatique nationale est disponible pour Vision Landwirtschaft. Le plan de mesures y afférent est actuellement élaboré par l'OFAG et un groupe d'accompagnement. La conclusion et la publication des deux parties sont prévues pour fin 2022. L'objectif est clairement défini dans la politique agricole nationale : L'empreinte de gaz à effet de serre liée à l'alimentation doit être réduite d'au moins deux tiers d'ici 2050. Ce n'est pas un objectif particulièrement ambitieux, mais pour pouvoir l'atteindre, il faut des mesures rapides, réalisables et efficaces. L'évolution des émissions de gaz à effet de serre dans l'agriculture montre que les objectifs ne sont actuellement pas atteints. Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires pour remettre les émissions sur les rails.

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11.05.2022

L'agriculture végétalienne - une tendance durable ?

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Dans le cadre d'un reportage, la radio SRF cherche des réponses à propos d'une agriculture végétalienne et à quel point celle-ci serait écologique si tous les agriculteurs suisses abandonnaient la production de viande. L'émission met en outre en évidence ce que Vision Landwirtschaft ne cesse de rappeler : Les effectifs d'animaux doivent être considérablement réduits et l'orientation de la production par l'État crée de mauvaises incitations. "Il est également question d'une étude de Vision Landwirtschaft (15:20)". Le problème n'est pas non plus le consommateur, comme on le prétend régulièrement, mais le système de politique agricole qui déforme les prix en faveur d'une consommation non durable et entrave ainsi systématiquement un comportement de consommation durable. 

vers le reportage de SRF


NEWSLETTER 11.04.2022

La gestion des engrais chimiques dans l'impasse

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(VL) Sur mandat de l'Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays (OFAE), la Suisse stocke 17'000 tonnes d'engrais azotés importés dans des réserves obligatoires. Parallèlement, les agriculteurs de Suisse centrale qui ont des excédents d'engrais de ferme en raison d'un cheptel trop important doivent exporter des engrais de ferme dans d'autres cantons, voire à l'étranger (voir Rapport agricole 2021, évaluation des données Hoduflu).

La question se pose alors de savoir si l'utilisation accrue d'engrais de ferme d'origine animale, tels que le fumier et le lisier, au lieu d'engrais artificiels importés serait une option pour l'agriculture suisse ? Du point de vue du climat et de l'environnement, une chose est claire : l'excès d'engrais, qu'il s'agisse d'engrais de ferme ou d'engrais artificiel, nuit gravement à l'environnement, ce qui est le cas depuis des années en Suisse. Pour protéger les ressources naturelles que sont l'eau, le sol, l'air et la biodiversité, il faut réduire la quantité d'engrais utilisés dans l'agriculture.

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08.04.2022

Plainte contre Proviande partiellement acceptée

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L'organe d'autorégulation de la branche de la communication, la "Commission Suisse pour la Loyauté" (CSL), a accepté la plainte (234/21) de Vision Landwirtschaft sur deux des quatre points. L'intimée est tenue de corriger deux affirmations sur son site web.

Sur le point le plus important de la plainte, la CSL s'en tient toutefois à sa pratique habituelle : l'utilisation ciblée d'effets de halo ou d'auréoles est approuvée. On peut faire de la publicité avec n'importe quelle entreprise ou produit phare - même atypique - pour promouvoir des gammes entières de produits comme "Viande Suisse". La CSL renvoie dans ce cas à une décision antérieure (123/20) dans laquelle elle écrivait : "Le consommateur moyen devrait être conscient qu'il existe en Suisse aussi différentes formes d'élevage". Cela suffit pour la CSL : il n'y a pas de tromperie.

La CSL estime qu'il n'est pas nécessaire de justifier l'absence de tromperie. Elle ne se réfère ni à des décisions de justice antérieures (absentes en Suisse), ni à des études empiriques. Il est compréhensible que la CSL ne puisse pas effectuer d'enquêtes auprès des consommateurs au cas par cas, comme elle l'a répondu à Infosperber (dans le cadre de sa prise de position sur la plainte de Pro Natura concernant la publicité de Swissmilk). Mais il serait possible de se référer sans problème à des études empiriques existantes sur des questions comparables.

En d'autres termes, la CSL fait preuve de trop de simplicité. Là où il ne s'agissait pas de déclarations fausses dans les faits, mais d'une tromperie potentielle, la "première chambre" a mis le doigt humide dans l'air au cours d'une "procédure" de quatre mois et a constaté qu'il n'y avait pas de tromperie.

Pour avancer sur cette question, il faut maintenant des interventions politiques ou des décisions judiciaires qui auront également un impact médiatique. Vision Landwirtschaft reste attentif à ce sujet.


07.04.2022

Guerre en Ukraine et situation de l'approvisionnement : Factsheet des Verts au Parlement européen

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Dans leur dernière fiche d'information, les Verts au Parlement européen fournissent des données intéressantes sur la situation actuelle de l'agriculture en Ukraine et le débat sur la politique agricole dans l'UE. Les conclusions de l'analyse sont que - pour assurer des récoltes à long terme et produire suffisamment de nourriture - il faut augmenter la performance de nos ressources naturelles et non l'utilisation d'intrants tels que les engrais ou les pesticides. L'augmentation du prix des intrants tels que les engrais ou les pesticides est un argument pour accélérer la transition vers une agriculture qui ne dépend pas autant des combustibles fossiles.

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  • Factsheet zu Ukraine-Krieg Versorgungssituation

23.12.2021

Publication du nouveau rapport agricole

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L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) a publié son dernier rapport agricole. Vision Landwirtschaft a posé quelques questions au service de presse de l'OFAG pour le mettre en perspective.

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NEWSLETTER 04.11.2021

Le pays a besoin de nouvelles voies

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La restauration et les institutions publiques, en tant qu'acheteurs de denrées alimentaires certifiées biologiques, auraient une fonction de modèle pour le passage à une agriculture biologique (cf. newsletter de juillet). La Suisse n'en est cependant qu'à ses débuts : on y cherche en vain des projets pilotes tels que la fondation House of Food (créée par la ville de Copenhague en 2007), qui transmet des connaissances sur la transformation des grandes cuisines et des cuisines gastronomiques vers une préparation des aliments biologique et durable et qui accompagne le processus. House of Food montre qu'un changement dans les cuisines institutionnelles et la restauration est tout à fait possible : ainsi, en l'espace de 10 ans, 1'600 établissements publics de restauration à Copenhague et Aarhus sont passés à 90% à des produits bio. En Suisse, cependant, la pression et l'orientation des politiques font toujours défaut pour qu'un système de livraison et de production biologique puisse voir le jour pour les institutions et la restauration.

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02.11.2021

Engraissement des veaux : des subventions au détriment du bien-être des animaux

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Dans l'engraissement des veaux, l'utilisation d'antibiotiques est une routine. Les quantités d'antibiotiques utilisées par kilo de viande stagnent à un niveau élevé depuis des années. La fréquence de l'administration d'antibiotiques aux animaux est directement liée au mode d'élevage. Une étude de l'Université de Berne montre qu'avec des mesures simples, les agriculteurs peuvent réduire drastiquement l'utilisation d'antibiotiques sans être désavantagés par rapport à la concurrence. Un article de Saldo montre pourquoi les agriculteurs s'en tiennent à la pratique actuelle.

Étude "Engraissement des veaux : on peut faire mieux avec moins d'antibiotiques".

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  • Saldo Artikel

NEWSLETTER 06.07.2021

Changement de système dans la restauration

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Lorsqu'il est question d'alimentation et de nutrition durables, saines et respectueuses de l'environnement, les consommateurs*, le commerce de détail et l'agriculture sont tenus pour responsables. La gastronomie est rarement mentionnée. Pourtant, elle a une grande portée pour établir les produits issus de l'agriculture durable, qu'il s'agisse de bio ou même de modes de production régénératifs et d'autres modes agroécologiques, auprès du grand public.

(VL) En fait, il y a très peu de restaurants entièrement bio en Suisse. Trois projets pour plus de bio dans la restauration publique (jardin d'enfants, école, université, hôpital, maison de retraite, administration) sont en cours de planification en Suisse. Par exemple, le projet de Bienne impose à partir de 2023, avec une nouvelle cuisine centrale de production, de ne cuisiner qu'avec des produits biologiques et régionaux pour les écoles maternelles, les hôpitaux, etc.

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NEWSLETTR 17.05.2021

Utiliser systématiquement les potentiels des régions de montagne grâce aux PPS

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Au cours des dernières décennies, la Confédération a largement axé sa politique agricole sur les intérêts de l'industrie en amont et en aval, en accordant des subventions et des allégements douaniers pour les aliments pour animaux, tout en négligeant d'autres préoccupations sociales importantes. Les régions de montagne ont également été soumises à cette évolution, et elles sont même particulièrement touchées. En effet, la production animale intensive avec des aliments pour animaux importés s'accorde particulièrement mal dans les régions de montagne avec ce que nous, consommateurs et contribuables, attendons de l'agriculture. L'initiative sur l'eau potable est donc une chance énorme pour l'agriculture de montagne. L'occasion de générer à nouveau leurs revenus avec des produits et des prestations d'intérêt général remarquables qui correspondent à leur potentiel naturel.

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16.05.2021

Landwirtschaft und Umwelt in den Kantonen

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Gut ein Drittel der Schweizer Landesfläche wird landwirtschaftlich genutzt. Ohne das  Sömmerungsgebiet (Alpweiden) entspricht die Fläche ziemlich genau ein Viertel der Landesfläche – 1 Million Hektaren. Wie diese Flächen genutzt werden, hat grosse Auswirkungen auf die Umwelt – die Luft, die Oberflächengewässer, das Grundwasser, die Landschaft und die Biodiversität – auch weit über die Landwirtschaftsflächen hinaus. 

Dadurch bestimmt die Landwirtschaft die Umwelt von uns allen. Wir können im Laden zwar zwischen Bio- oder anderen Produkt-Segmenten wählen, aber die von der Landwirtschaft geprägte Umwelt konsumieren wir gemeinsam. Niemand kann sich ihr  entziehen, und sie ist für unsere Gesundheit und unser Wohlbefinden wichtig.

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  • LUK_Bericht_2021_05_12
  • LUK_Daten

09.05.2021

Commentaire sur les déclarations relatives à l'initiative sur l'eau potable

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Le débat sur l'initiative pour l'eau potable est très controversé. Vision Landwirtschaft commente ici les déclarations particulièrement proéminentes et importantes, sans prétendre à l'exhaustivité.

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  • Aussagen_BioSuisse_kommentiert_21_05_10
  • Aussagen_TWI_kommentiert_20210408
  • Kommentar_Aussagen_TWI_Zahlen
  • NZZ_Klima_Importe_261020

08.04.2021

Document de discussion "La vérité des coûts dans l'agriculture et l'alimentation

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Comme Vision Landwirtschaft l'a montré il y a six mois dans une étude, l'agriculture et l'alimentation suisses sont loin de la "vérité des coûts". Au regard du droit de l'environnement et des objectifs climatiques, cela devient de plus en plus problématique. Vision Landwirtschaft montre donc dans un nouveau document à quoi pourrait ressembler la voie vers une agriculture et une alimentation durables dans le sens des objectifs climatiques officiels et d'autres objectifs de la Confédération. La transformation des subventions dans le sens du principe du pollueur-payeur et de la vérité des coûts y joue un rôle prépondérant.

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  • Diskussionspapier "Kostenwahrheit in Landwirtschaft und Ernährung"

NEWSLETTER 08.04.2021

L'initiative sur l'eau potable est-elle radicale ? - Non, c'est un premier pas modéré vers une agriculture respectueuse de l'environnement

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En juin, nous voterons sur l'initiative sur l'eau potable (IEP). L'initiative est plus qu'un signal nécessaire et urgent. Elle s'attaque aussi au bon endroit et avec les bons moyens, et elle est modérée. En fin de compte, elle ne veut rien d'autre que ce que le Conseil fédéral et le Parlement veulent eux-mêmes - conformément à la Constitution, aux lois sur l'environnement, aux engagements internationaux et aux déclarations et stratégies officielles. Malgré cela, le Conseil fédéral et d'autres cercles qualifient l'initiative de radicale ou d'extrême. Comment cela s'accorde-t-il avec les professions de foi aujourd'hui populaires - du Conseil fédéral à BioSuisse - en faveur d'une agriculture et d'une industrie alimentaire durables ?

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  • VL_Newsletter_TWI_210408

16.03.2021

Une nouvelle étude d'Agroscope sur le TWI montre surtout une chose : le conflit de rôles de la station de recherche

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L'année dernière, la station de recherche Agroscope avait publié une étude sur le bilan environnemental de l'Initiative pour l'eau potable (IEP). L'institut de recherche y concluait que l'IOP augmentait la pollution de l'environnement. Le résultat reposait toutefois sur diverses hypothèses discutables*.

Agroscope présente aujourd'hui une nouvelle étude sur le sujet, qui répond à une partie des critiques formulées à l'encontre de l'étude précédente. Elle examine le bilan environnemental des importations supplémentaires lorsqu'il s'agit de réduire les importations particulièrement problématiques et d'éviter les déchets alimentaires. Les analyses confirment en principe que le bilan environnemental des importations supplémentaires dépend fortement de l'origine des importations.

*Manque de prise en compte des adaptations de toute façon nécessaires par des objectifs et des engagements officiels dans le domaine de l'environnement, du climat, du gaspillage alimentaire, des importations durables ; en outre, hypothèses douteuses et grandes incertitudes concernant les effets sur l'environnement à l'étranger.

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  • Gutachten von Vision Landwirtschaft zur aktuellen Studie

02.02.2021

Les fournisseurs d'eau appellent les gouvernements européens à réorganiser leur politique agricole sur le modèle de l'Initiative pour l'eau potable

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En lançant un appel à l'UE, au gouvernement fédéral allemand ainsi qu'à l'Etat fédéral et au Parlement, l'Association internationale des usines d'eau du bassin du Rhin (IAWR) et l'Association des usines d'eau du lac de Constance et du Rhin (AWBR) appellent ensemble à ne plus retarder la nécessaire révolution agricole.

Aujourd'hui déjà, les produits phytosanitaires, le lisier et les engrais doivent être filtrés de l'eau potable, ce qui est extrêmement coûteux et nécessite beaucoup d'énergie. Seul un tournant agricole rapide peut empêcher qu'à l'avenir, même un rééquipement des usines d'eau ne suffise plus à éliminer les pollutions, préviennent les fournisseurs d'eau. 

L'acceptation et la mise en œuvre de l'initiative sur l'eau potable permettraient de réduire, voire d'empêcher les effets négatifs des engrais, des antibiotiques et des pesticides. Les distributeurs d'eau sont convaincus que "la réorientation écologique des milliards de l'agriculture, tant en Suisse que dans l'UE, peut entraîner un tournant agricole durable".


Article de journal du Bauernzeitung du 01 février 2021

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  • Appell CH 22.01.2021
  • Medienmitteilung IAWR AWBR

NEWSLETTER 28.12.2020

Politique agricole : favoriser les germes du changement de système

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Des systèmes économiques entiers sont actuellement en train d'être bouleversés à une vitesse vertigineuse. Le secteur financier, l'industrie automobile, le secteur de l'énergie, tous sont au cœur d'un bouleversement fondamental qui doit les faire sortir à minuit moins cinq d'une dynamique autodestructrice. Il n'y a que dans l'agriculture et l'industrie alimentaire que les forces qui veulent à tout prix empêcher un changement donnent le ton. Avec une grande opiniâtreté, elles vendent des produits cosmétiques comme solution. Pourtant, en coulisses, un changement tout aussi fondamental vers un nouveau système agricole et alimentaire est en cours. Avec une série de newsletters, nous voulons le rendre plus visible, le replacer dans le grand contexte et contribuer à lui donner ainsi la force nécessaire au changement.

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24.11.2020

SCNAT : Il est urgent d'agir sur les émissions agricoles d'azote et de phosphore

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Les apports d'azote et de phosphore de l'agriculture dans l'environnement sont beaucoup trop élevés. "Ils nuisent massivement à la santé, à la biodiversité, aux forêts et aux eaux en Suisse", écrit l'Académie des sciences naturelles SCNAT dans une nouvelle fiche d'information et demande au Parlement d'agir enfin maintenant.

Le contexte : le Parlement traite actuellement d'une initiative parlementaire qui prévoit exactement cela et qui propose une trajectoire de réduction obligatoire des nutriments. Le Conseil des Etats et la commission consultative du Conseil national ont toutefois arraché les dents à cette initiative jusqu'à la rendre méconnaissable. 

Le PDC a joué un rôle moteur dans cette tragédie. En association avec le PRD, il n'a pas hésité à donner les informations les plus incroyablement erronées au Parlement, ce qui lui a manifestement permis d'obtenir une majorité pour faire tomber l'initiative parlementaire à l'eau.

Le Conseil national peut encore corriger cela en séance plénière le 2 décembre. Vision Landwirtschaft s'engage en première ligne pour que ce tour de force réussisse.

Vers le factsheet de l'Académie suisse des sciences naturelles SCNAT


05.10.2020

Betteraves sucrières : les pesticides à bout de souffle

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La maladie virale qui a touché cette année de nombreux champs de betteraves sucrières en Suisse romande est connue depuis des décennies. Jusqu'à présent, la branche a fait une confiance aveugle à l'agrochimie et a utilisé un pesticide hautement toxique pour la combattre. Malgré les discussions que Vision Agriculture, par exemple, a eues avec les producteurs, ses représentants ne pouvaient pas imaginer que le pesticide pourrait être bientôt interdit et que l'agrochimie ne mettrait pas à temps une nouvelle substance toxique sur le marché, comme cela a toujours été le cas depuis des décennies. C'est précisément ce qui s'est produit. Le cri de détresse pour une autorisation d'urgence se fait maintenant entendre. Ce n'est pas une voie d'avenir.

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  • Newsletter von Vision Landwirtschaft zum Zuckerrübenanbau

NEWSLETTER 15.09.2020

Coûts et financement de l'agriculture suisse NL

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(VL) Qui doit supporter les coûts de la production de biens et de services ? En principe, la réponse est claire et largement reconnue : C'est celui qui génère les coûts qui doit payer. Si c'est le cas, il y a "vérité des coûts". Dans l'agriculture et l'alimentation, ce principe est aujourd'hui renversé. L'État favorise massivement les modes de production et de consommation néfastes pour l'environnement. Les biens produits de manière non durable deviennent ainsi beaucoup trop bon marché et les biens durables trop chers. Le problème n'est donc pas le consommateur qui n'est pas prêt à payer nettement plus pour des aliments durables, mais un système de politique agricole qui déforme les prix en faveur d'une consommation non durable et qui entrave ainsi systématiquement un comportement de consommation durable. Une nouvelle étude de Vision Landwirtschaft quantifie pour la première fois l'ampleur de ces distorsions. Pour atteindre les objectifs de la politique agricole en matière d'environnement et de sécurité alimentaire, il sera inévitable de réorienter fondamentalement le système actuel vers la vérité des coûts.

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  • KFL_Methodenbericht
  • KFL_Bericht
  • KFL_FAQ

14.09.2020

Coûts et financement de l'agriculture suisse

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A l'instar de la statistique "Coûts et financement des transports" de la Confédération, Vision Landwirtschaft a recensé pour la première fois dans une nouvelle publication les coûts complets de l'agriculture suisse et les a attribués selon des critères transparents aux agents payeurs que sont les "consommateurs", les "contribuables" et la "collectivité". Les résultats sont explosifs pour les décisions de politique agricole à venir.

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14.09.2020

Tragédie au Conseil des Etats : fausse solution mensongère pour la future politique agricole grâce à l'engagement massif du PDC

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Le débat du 14 septembre sur les initiatives pesticides et le contre-projet de la commission du Conseil des Etats a été largement contesté par les conseillers aux Etats PDC. Avec d'innombrables interventions et propositions qui ont retardé l'horaire de la séance de plus d'une heure, ils ont présenté au Stöckli une action manifestement concertée, soutenue ponctuellement par l'UDC. Le projet n'a certes pas été coulé dans son ensemble, mais la majorité du Conseil a réussi à arracher systématiquement toutes les dents un tant soit peu efficaces.

Ce que le Conseil des États a laissé dans le projet de loi est désormais complètement inefficace, à l'exception de la trajectoire de réduction des pesticides, qui n'est pas contestée. Ainsi, les taxes d'incitation sur les pesticides ont été noyées et les objectifs décisifs de la trajectoire de réduction des nutriments ont été supprimés, à savoir une réduction des excédents de 10 % d'ici 2025 et de 20 % d'ici 2030. Il ne reste donc plus que la lettre morte de la trajectoire de réduction des nutriments. Cette manœuvre paresseuse a permis aux membres de la CER-E impliqués, issus du PDC, de sauver la face face face à leur changement d'opinion. 

Comme dans le débat sur le CO2, le PDC fait preuve d'une indifférence étonnante à l'égard des préoccupations environnementales et même de la violation du droit environnemental existant, qui n'a été prise en compte dans le débat que par des interventions engagées du côté rouge-vert. En revanche, les "besoins de la branche" ont occupé la première place dans presque tous les votes du PDC et de l'UDC - un clientélisme souvent non dissimulé. De nombreux votes du PDC et de l'UDC, en partie lus et apparemment prescrits, contenaient des déclarations fausses ou trompeuses. La signature de l'Union suisse des paysans, qui a manifestement exercé une pression massive, était indéniable.

Avec ce débat, la tragédie politique de la future politique agricole se prolonge d'un acte supplémentaire. Face à la pression militante de l'Union des paysans et de l'agro-industrie, le Parlement semble toujours incapable de s'attaquer aux problèmes en suspens ou même de prendre au sérieux le droit déjà en vigueur. Normalement, nous attribuons une telle culture politique à une république bananière.

Vers le procès-verbal des débats du Conseil des États

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05.09.2020

Politique absurde de maximisation des calories de l'Union des paysans

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Produire quelques calories de moins pour préserver l'environnement est présenté comme le diable par l'Union des paysans et les médias paysans à chaque occasion qui se présente. Pourtant, cette argumentation n'est pas seulement absurde, elle va à l'encontre des intérêts fondamentaux des paysans.

Économiquement : il n'existe aucun autre secteur dont l'organisation faîtière s'engage en politique pour une production aussi élevée que possible et se ruine ainsi ses propres prix. Cela n'existe que dans l'agriculture. Probablement parce qu'entre-temps, le revenu agricole ne provient de toute façon plus que de l'Etat - les paiements directs sont entre-temps plus élevés que le revenu, une conséquence directe de la politique de l'USP visant à maximiser les calories.

Sécurité de l'approvisionnement : dans le secteur de l'énergie - qui a lui aussi une importance systémique - on sait depuis longtemps qu'il est bien plus avantageux, plus efficace et plus écologique d'augmenter l'efficacité du système, par exemple en optimisant la consommation des appareils ménagers et des véhicules ou en isolant les bâtiments, plutôt que de produire le plus d'énergie possible. Pourtant, dans le domaine de l'agriculture, l'Union des paysans continue à courir après la production la plus élevée possible, comme si elle n'avait jamais entendu parler de stratégies beaucoup plus efficaces pour augmenter l'efficacité. 

La réduction du gaspillage alimentaire, à laquelle la Confédération s'est engagée d'ici 2030, permettra à elle seule d'augmenter le taux d'auto-approvisionnement de 15%. En l'occurrence, la réduction du gaspillage alimentaire dans les champs profite directement au revenu des agriculteurs, contrairement à une maximisation de la production. 

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  • SBV Kalorienmaximierung

01.09.2020

Émissions d'azote excessives : L'administration du canton de Lucerne méprise le droit de l'environnement depuis 15 ans

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Celui qui ne respecte pas les lois est normalement sanctionné. Ce n'est pas le cas, par exemple, dans le canton de Lucerne. Depuis 15 ans, l'application de la législation environnementale en vigueur est retardée en ce qui concerne les émissions d'azote et de phosphore, qui sont beaucoup trop élevées.

Ces émissions résultent de l'excès massif de cheptel hors-sol et des énormes importations d'aliments pour animaux dans le canton de Lucerne. Elles comptent parmi les plus élevées d'Europe et sont lourdes de conséquences pour l'environnement et la santé. Mais les moulins à fourrage, les constructeurs d'étables, le commerce d'animaux, les vétérinaires, etc. etc. gagnent des millions année après année. Mais cela coûte encore plus cher aux contribuables. Jusqu'à présent, ils ont dû débourser plus de cent millions de francs en coûts indirects, sans compter les dommages causés à la biodiversité et à la santé.
Les organisations environnementales tentent à présent de contraindre le canton à agir en déposant une plainte - une procédure unique en Suisse. Un nouveau chapitre s'ouvre ainsi dans la république bananière agricole. Nous pouvons attendre avec impatience.

Vers les informations détaillées (site web du WWF Lucerne)


21.08.2020

Commission du Conseil des Etats : "Un accord cynique entre l'Union suisse des paysans et Economiesuisse coule-t-il la réforme agricole 22+ ?"

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La Commission de l'économie du Conseil des Etats (CER-E) veut repousser la réforme de la politique agricole de plusieurs années. Cette décision a suscité l'étonnement de tous. La faible majorité a été obtenue grâce à un accord entre le président de l'USP, Markus Ritter, et les conseillers aux Etats radicaux dirigés par Ruedi Noser. Ritter veut en contrepartie aider à combattre l'initiative sur la responsabilité des multinationales et soutenir le libre-échange agricole - deux demandes qui vont à l'encontre des intérêts des paysans. 

Cette manœuvre révèle tout l'opportunisme et le cynisme du président de l'USP, qui s'oppose mordicus depuis des mois à toute réforme de la politique agricole allant dans le sens d'un peu plus d'écologie et pour qui tous les moyens sont bons pour l'empêcher.  

La décision du Conseil des États donne un nouvel élan à l'initiative sur l'eau potable et à l'initiative sur les pesticides. Il est évident que le Parlement, même dans sa composition la plus verte, n'a pas la volonté de s'attaquer aux graves problèmes environnementaux de l'agriculture en ce qui concerne les sols, les eaux et la biodiversité, ni d'orienter les milliards de francs d'impôts vers un mode de production durable.

 Vers le communiqué de presse de la CER-E


NEWSLETTER 26.06.2020

Quand une station de recherche fait de la politique : Vision Landwirtschaft se distancie de l'étude d'Agroscope sur l'initiative sur l'eau potable

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Une acceptation de l'initiative sur l'eau potable (IEP) aurait des effets positifs sur l'environnement et le revenu des agriculteurs en Suisse. C'est ce que montre une étude antérieure d'Agroscope. Dans une étude complémentaire publiée aujourd'hui, Agroscope intègre également les effets environnementaux à l'étranger. Et voilà : à l'étranger, le TWI aurait désormais des effets très négatifs sur l'environnement. Mais ce résultat n'est obtenu que par une série d'astuces et d'hypothèses totalement irréalistes.

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  • Hintergrundinformationen von Vision Landwirtschaft

NEWSLETTER 26.05.2020

L'agriculture régénérative - un nouveau mouvement dans le ciel de l'agriculture

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De plus en plus d'agriculteurs et d'agricultrices remettent en question le credo : "Seuls les engrais et les pulvérisations permettent d'obtenir des cultures saines et des rendements élevés". La plante n'a-t-elle pas besoin de tout autre chose pour s'épanouir, à savoir d'un sol sain et vivant ? C'est cette conviction qui sous-tend l'"agriculture régénérative". Elle s'est entre-temps développée en un mouvement qui attire de plus en plus d'agriculteurs. Ils renoncent volontairement aux pesticides et aux engrais chimiques. L'accent est mis sur un sol sain et fertile. Le portrait d'une exploitation pionnière montre ce qu'est l'agriculture régénérative.

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31.03.2020

Crise du coronavirus : produire moins augmente la sécurité d'approvisionnement

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Nombreux sont ceux qui tentent actuellement de tirer profit de la crise de Corona. L'Union suisse des paysans (USP) profite elle aussi de la situation actuelle. Elle veut torpiller les efforts de la Confédération pour promouvoir une agriculture au moins un peu plus écologique avec la politique agricole 2022+, comme le montre la NZZ. Son argumentation : en temps de crise, nous aurions besoin d'une production nationale aussi élevée que possible, et ce même au détriment de l'écologie. C'est pourtant le contraire qui est vrai.

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17.02.2020

Une agriculture plus durable peut fonctionner

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Le Danemark montre comment il est possible de résoudre réellement les problèmes environnementaux de l'agriculture en agissant de manière conséquente et en dépensant nettement moins d'argent. Par exemple avec des taxes d'incitation élevées. Mais la Suisse évite depuis des années cet instrument efficace et préfère miser sur des incitations volontaires souvent totalement inefficaces. L'essentiel est que l'écoulement des fonds soit assuré et que tout le monde soit occupé par l'administration laborieuse de programmes d'incitation toujours plus nombreux.

 Vers l'article de la NZZ


14.02.2020

L'azote dans l'agriculture suisse - Objectifs et mesures non conformes au droit de l'environnement

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L'économie et la société sont en train de subir des changements impressionnants en ce qui concerne le climat et l'environnement. Selon les objectifs officiels, l'agriculture et l'alimentation doivent également jouer leur rôle et réduire de deux tiers leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. La politique agricole va toutefois diamétralement à l'encontre de ces objectifs. 

Avec sa nouvelle politique agricole 2022+, le Conseil fédéral veut continuer à subventionner à coups de milliards une production de lait et de viande surintensive et nuisible au climat. Pour ce faire, il tolère des situations contraires au droit et se moque de la population en fixant des objectifs par étapes qui s'avèrent être des promesses vides depuis 20 ans. La présente analyse de Vision Landwirtschaft montre en détail comment l'agriculture suisse traite les déficits environnementaux en matière d'azote.

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  • Umgang mit Stickstoffemissionen und Klimazielen in der Schweizer Agrarpolitik - eine Analyse von Vision Landwirtschaft

NEWSLETTER 13.02.2020

Politique agricole 22+ : Un activisme administratif plutôt que des solutions cohérentes aux problèmes

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Le Conseil fédéral a présenté aujourd'hui son dernier message sur la réforme de la politique agricole. Les propositions jusqu'ici peu courageuses ont été nettement améliorées. Mais il manque à nouveau la perspective d'une politique agricole qui garantisse au moins le respect du droit environnemental. En ce qui concerne les émissions d'azote, le Conseil fédéral recule même par rapport aux objectifs antérieurs et veut même encourager davantage l'élevage avec de nouveaux programmes. Outre Vision Landwirtschaft, de plus en plus d'organisations veulent désormais obliger la Confédération à respecter au moins les objectifs environnementaux d'ici 2035. Pour cela, des améliorations fondamentales sont encore nécessaires, notamment l'abandon des paiements et des programmes qui font plus de mal que de bien. Moins, c'est souvent mieux.

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  • Positionspapier Absenkpfad Agrarallianz
  • Analyse Vision Landwirtschaft zu Stickstoff und Klima
  • Publikation Lenkungsabgabe Agrarforschung

03.01.2020

Les coûts de l'agriculture suisse continuent d'augmenter

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Personne n'a jusqu'à présent analysé les coûts de l'agriculture suisse avec autant de précision qu'Avenir Suisse il y a deux ans. Le groupe de réflexion vient de publier une édition actualisée. 

Les coûts ont encore augmenté de 4%. Pour 2018, ils s'élèvent à 20,7 milliards de francs, soit 400'000 francs par exploitation agricole. Les contribuables et les consommateurs payent directement 8,5 milliards de francs. Les dommages causés à l'environnement par l'agriculture sont presque aussi élevés, même si cette valeur est soumise à de grandes incertitudes et a été calculée de manière plutôt conservatrice.

Il est prouvé que les paiements de l'État atterrissent surtout dans les mains de la vaste industrie agroalimentaire. Dans pratiquement aucun autre pays, la branche dite en amont de l'agriculture ne gagne autant qu'en Suisse. En contrepartie, elle fournit volontiers des quantités excessives d'aliments pour animaux, de pesticides, de machines, de nouveaux bâtiments, etc. etc. Ces prestations en amont sont à leur tour les principales responsables de la plupart des dommages causés à l'environnement et au paysage par l'agriculture suisse.

Outre l'industrie, le système agricole extrêmement coûteux de la Suisse ne fait presque que des perdants - outre l'environnement, les agriculteurs et agricultrices, qui sont devenus totalement dépendants financièrement de l'Etat et se sont endettés le plus au monde grâce à des possibilités de crédit avantageuses.

Jusqu'à présent, aucune issue n'est en vue pour sortir de l'impasse. Partout où cela est possible, l'industrie agroalimentaire et l'association des agriculteurs, qui lui est étroitement liée, tentent d'empêcher toute réforme.

Vers l'étude


NEWSLETTER 20.11.2019

Série sur la durabilité : le sucre suisse a-t-il un avenir ?

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L'avenir du sucre suisse est en débat. En effet, la culture de la betterave sucrière risque de perdre son attractivité économique malgré un soutien étatique très important. La raison : la chute des prix du sucre sur le marché mondial. L'avenir de la production sucrière indigène sera décidé dans le cadre de la politique agricole 22+. Jusqu'à présent, la discussion a surtout porté sur la rentabilité. Grâce à une campagne d'image coûteuse de l'industrie sucrière, les graves problèmes écologiques sont jusqu'à présent passés sous silence.

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  • Wie der Staat den Zuckerproduzenten das Leben versüsst

NEWSLETTER 09.10.2019

Politique agricole : le Danemark comme modèle ?

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Le Danemark est considéré comme un pays modèle en matière de politique agricole. Nulle part ailleurs, les émissions d'azote ou l'utilisation de pesticides, par exemple, n'ont pu être aussi fortement réduites au cours des dernières années, tout en conservant la même productivité. Il n'y a guère d'autres pays qui poursuivent des objectifs aussi ambitieux en matière de protection du climat dans l'agriculture. Vision Landwirtschaft a voulu savoir sur place ce qu'il en était de ces succès.

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NEWSLETTER 06.03.2019

AP22+ : de nouveaux indicateurs pour lutter contre le manque de transparence et l'immobilisme

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Jusqu'à présent, l'impact de la politique agricole est mesuré à l'aide d'indicateurs qui dissimulent plus qu'ils ne clarifient. Le manque de transparence est une condition essentielle pour que le Parlement puisse orienter la politique agricole en grande partie vers les intérêts de l'industrie proche de l'agriculture plutôt que vers les objectifs légaux. Pour changer cela, Vision Landwirtschaft publie aujourd'hui, en collaboration avec d'autres organisations, 21 chiffres clés (appelés indicateurs). Ils donnent pour la première fois un large aperçu de la réalisation des objectifs de la politique agricole, en se basant sur les bases légales. Ils montrent que : Seuls 2 objectifs sur 21 sont atteints. Non seulement tous les objectifs environnementaux importants, mais aussi les objectifs économiques et sociaux ne sont pas atteints, souvent dans une large mesure. En même temps, les moyens les plus importants sont consacrés aux objectifs qui sont déjà plus qu'atteints.

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  • Report "Indikatoren für die Beurteilung der Agrarpolitik" (mit Zusammenfassung in F und I)
  • Zusammenfassung/Résumé Französisch
  • Zusammenfassung/Riassunto Italienisch
  • Berechnungsgrundlagen
  • Grundlagenstudie

05.03.2019

Consultation PA22+ : prise de position de Vision Landwirtschaft

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Vision Landwirtschaft a pris position de manière détaillée sur la PA22+, c'est-à-dire la politique agricole qui doit être introduite à partir de 2022. Les propositions de la Confédération ne constituent pas une réponse aux déficits non résolus depuis 20 ans. Les paiements forfaitaires nuisibles de plusieurs milliards de francs sont certes rebaptisés pour faire un pied de nez à l'OMC, mais ils devraient continuer à être versés pratiquement dans les mêmes proportions.
Au lieu de cela, la Confédération mise sur une politique des petits coups de pouce. Les adaptations entraîneront beaucoup de travail administratif à tous les niveaux, mais n'apporteront en fin de compte que peu d'améliorations. De plus, beaucoup d'entre elles ne sont pas encore élaborées. VL demande l'arrêt de l'exercice, à l'exception de quelques très rares propositions qui vont dans le bon sens.

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  • Zur Stellungnahme von VisionLandwirtschaft (pdf)

07.04.2018

La protection de la viande aux frontières a de graves conséquences pour l'environnement

Les droits de douane élevés qui protègent la filière viande en Suisse ont des conséquences importantes pour l'environnement. Le marché fermé a pour conséquence que la production de viande en Suisse dépasse largement la croissance du fourrage pour les animaux. Plus d'un million de tonnes d'aliments pour animaux sont importés chaque année pour nourrir le cheptel surabondant. Et ce nombre ne cesse d'augmenter. Il en résulte d'immenses lacs de lisier dont il est presque impossible de se débarrasser. Mais le plus gros problème est celui des émissions d'ammoniac. Dans ce domaine, la Suisse est, après les Pays-Bas, la plus grande pollueuse d'Europe. Avec de graves conséquences pour la biodiversité.

Une protection des frontières avec des effets secondaires : Article dans la NZZ am Sonntag (1.4.2018)
La deuxième Suisse : article dans la NZZ a.S. (1.5.2011)

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